« La boîte à chansons » – 25/11/77

Rives du Cher (37)

Avec : Patrick Couton, Odile Lamouche, Gérard Pierron, Philippe Meheut, Jonathan, Claude Declercq, Pierre Champion, Bernard et Sylvie Poulelaouen, François Imbert, Jean-François Groussin et Jacky Bouchard
Organisation : 
Tarifs : 10 frs

« L’association des musiciens et artistes de Touraine présente »

Compilation double LP (Disques Barrier – 11 001) 1977

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« Festival » – 17/07/77

Avec : The Clash, The Saints, Cherry Vanilla, The Slits, Tom Robinson Band, Subway Sect, Stinky Toys, Snatch et Shag Nasty

Rag Market à Londres (Angleterre)

STINKY TOYS : Elli Medeiros (chant), Bruno Carone (guitare), Jacno (guitare), Albin Deriat (basse), Hervé Zénouda (batterie)

OLIVENSTEIN A PEUR DES PUNKS

Dimanche soir: les jeunes et la drogue sur TF1
OLIVENSTEIN A PEUR DES PUNKS

Dimanche soir. TF1. 22 h 05. Sur le petit écran, vient d’apparaître la silhouette de Jean-Louis Servan Schreiber, animateur de « questionnaire ». Son invité du jour : le docteur Claude Olivenstein. Thème de l'émission : au cas où vous ne l’auriez pas deviné, « Les jeunes et la drogue ».

Guest star d'un soir, le docteur Olivenstein se présenta comme étant le « haut-parleur » des toxicomanes. Un « haut-parleur » qui, dès le début de l'émission, expliqua à son interlocuteur et aux téléspectateurs qu'il « ne pourrait répondre que de manière ambigüe et contradictoire », Qu'il « était un bourgeois libéral humaniste » et surtout, qu'en aucun cas la répression ne règlerait quoique ce soit, qu'il fallait avant tout se garder de simplifier, éviter que les parents ne se transforment en policiers dans la mesure où justement le conflit des générations, le silence qui s'établit dans les familles : sont les « marche pied » de la drogue. L'éternelle rengaine qui présente la drogue comme un problème de société et non pas purement un fait.
« L'angoisse des jeunes face au futur "Un thème qui reviendra plusieurs fois
l'argumentation du docteur Olivenstein. Selon lui, ils ne se reconnaissent plus dans leurs parents et ne veulent surtout pas leur ressembler. Une soi-disant angoisse de l'avenir qui ne semble pas s'être seulement la jeunesse,
mais également sur le docteur Olivenstein en personne, principalement au travers du mouvement « Punk », dont il dira qu'il est "inquiétant", « que c'est la porte ouverte à toutes les aventures », qu'il conduit « directement à l'utilisation des drogues dures » et qu'il est alarmant de voir des adolescents arborer des «insignes nazis". Une frayeur de psychanalyse qu'Olivenstein illustrera en déclamant tragiquement à l'écran cette
phrase des Stinky Toys : « I need no god, I have no dreams » pour expliquer
combien la revendication « tout, tout de suite » était alarmante et inquiétait dans une période où les jeunes étaient particulièrement fragiles. Bref, une vision du « Punk » plus que schématique, accompagnée de l'assimilation stupide aux gens fascistes qui refusent eux-mêmes de se prendre au sérieux. C'est étonnant venant de la part d’un psychiatre « renommé » pour sa compréhension du « malaise » des jeunes, d'autant plus que s'il était informé, le docteur Olivenstein saurait que la drogue actuellement en vogue dans le milieu « punk » n'est pas l'héroïne mais la bière.

T.H.

« Nuit punk » – 28/03/77

Avec : Wayne County Band, Cherry Vanilla & Police, Generation X, Jam et Stinky Toys

+ Palais des glaces au 37 faubourg du temple à Paris (75010)

Organisation : Skydog – 35 frs

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« Party Punk »

Vendredi 18 : après le succès de la soirée de la semaine dernière, Charlotte et Nicolas refont une « party punk » en invitant encore plus de monde. Cette fois-ci, la bière est livrée en camion pour qu’il y en ait à volonté. On a invité Robert Glassman du Vidéostone qui va filmer l’événement : nuit orgiaque, débauche de bière, on ne distingue plus les sexes. Il y à tous les punks : Stinky Toys, Angel Face, Loose Heart, Pain Head, mais aussi beaucoup d’amis. Marie-Hélène porte un short tyrolien en cuir, Toto est habillée en SS, long manteau de cuir et casquette en plastic noire. Paquitta arrache la casquette de la tête d’Elli, celle-ci se précipite sur Paquitta « pour lui la faire bouffer ». Deux corps de fille roulent par terre dans une étreinte dont on ne sait si elle est amoureuse ou pas. Dinah pose avec des déhanchements extravagants, en faisant semblant de ne pas se rendre compte qu’on la filme. La petite Valérie extasiée découvre les joies du jerk tandis que Paquitta digère sa casquette. Philippe Morillon drague les minets et François Wimille discute sur la signification du punk avec Jacno. Il a un costume strict, noir avec cravate ; affalé dans un canapé, il observe ce spectacle fellinien d’un œil glacé. Dominique Tarlé s’entretient avec Capta qui s’enfuit dans la rue en courant pour poursuivre Chivone. Albin se cache dès qu’il voit la caméra. Sabrina, un ex-travesti, est habillé tout en cuir noir : avec ses cheveux courts, on dirait un loulou de banlieue. Zozo de Filippi a apporté des disques de Gene Vincent et de Crazy Cavan qui passent presque aussi souvent que les Pistols sur le Teppaz. Il y a aussi tous les mecs de Gare du Nord, le nouveau journal punk, cent autres personne qui dansent, se bousculent, s’aspergent de bière et s’amusent dans l’euphorie la plus totale. I1 y a aussi toutes les filles de L.U.V., un nouveau groupe punk entièrement féminin qui passera sur scène quand elles auront appris à jouer; elles ont une image très forte, avec Aphrodisia Flamingo au chant, une brune pétillante, Fury à la guitare, qui a décoloré ses cheveux en blond clair, Liliane à la basse, toute petite derrière sa grosse guitare, et Edwige à la batterie, blonde coiffée en brosse, à la stature de vestale. Elles adorent les New York Dolls : « When I say I’m in love, you better believe I’m in love... L.U.V. » et les Shangri-las, dont elles veulent reprendre Sophisticated boum boum. Une soirée bière, sexe et violence qui donnera sûrement de très belles images quand le film sera monté.

Alain Pacadis « Un jeune homme chic »

« Party Punk »

Samedi 12 : les Stinky Toys organisent une party énorme chez Charlotte et Nicolas. Tous les groupes punks français sont là, Angel Face, Pain Head, Loose Heart, ainsi que tous les amis des Stinky Toys, Dorothé Lalanne, Antoine Lefébure et des tas de lycéens qui ont l’air de s’amuser. La bière coule a flots et les Stooges alternent avec les Sex Pistols sur le teppaz. Elli, complètement bourrée, fait de l’acrobatie et Jacno, écroulé sur un divan grand style, batifole avec Dinah qui, des qu’elle voit un photographe, prend une pose de vamp. Moi, je danse beaucoup, il y a quelques joints qui ne sont pas pour me déplaire. Au petit matin, je m’endors dans une chambre.

Alain Pacadis « Un jeune homme chic »

« Festival Bas-Rock » – 06/11/76

Avec : Etron Fou le Loup Blanc, Kevin Coyne, Steve Hillage, Benoît Blue Boy, Urban Sax, Stinky Toys et Angel Face

Porte de Pantin à Paris (75)

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« Festival de Laborde » – 10/07/76

Clinique de La Borde à Cour-Cheverny (41)

Avec : Stinky Toys, Bijou, Next, Areski et Brigitte Fontaine, Valérie Lagrange, Jean-Pierre Kalfon…
Organisation :
Tarifs :

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04/07/76 – Stinky Toys et Angel Face

+ Théâtre des blancs manteaux au 15 rue des blancs manteaux à Paris (75004)

Organisation : Rock News
Tarifs : 15 frs

Premier concert des Stinky Toys, les autres dates furent annulées.
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