23/09/00 – Chewbacca All Stars, Toxic Waste, Brigitte Bop

Centre d’Art Content – Mehun sur Yèvre (18)

Il y avait longtemps qu’on avait pas fait venir des groupes pour les faire jouer dans des plans galères. Ce week-end, on a fait revenir les sympathiques Toxic Waste dans le Berry plus de 2 ans après notre festival « Week-end Sauvage et Boueux ». Cette fois-ci ça se passe à l’abri et ça tombe bien parce qu’il fait super beau. La salle, le Centre d’Art Content, est un lieu d’expression artistique bien sympa est la taille est parfaite. La sono est gérée comme d’hab’ par nos potes de l’Eko n’ Ko et les Chubacca remplace au poignet levé les Dare Dare Devil dont le guitariste s’est cassé le sien (de poignet). Bref, tout s’annonçait bien sauf que finalement, seule une petit cinquantaine de personnes ont daigné se déplacer, et encore, elles venaient pour la plupart des alentours de Gien, où s’était tenu 2 semaines avant le festival organisé par les Lombricor. Heureusement ! D’ailleurs, merci à tous ceux qui se sont déplacer. L’ambiance était donc détendue et bon enfant. Les Chubacca ont commencé ce concert avec brio. Pour vous situer un peu, les Chubacca, ce sont les anciens Djahn Darq Orgasm qui ont viré leur chanteur et qui font du rythm n’ blues, de la soul, du garage, du surf, du ska, bref de la musique qui vous fait remuer les pieds et claquer des doigts en disant : « Waouh baby ! Yeah ! Wap do wap » , si vous voyez ce que je veux dire. En gros, les Chubacca, c’est vraiment un super groupe de rock n’ roll et si vous n’êtes pas convaincu, sachez que ça a plu à Jean-Luc Lopez, qui est plutôt du genre refractaire à toute musique qui n’est pas jouée par un gars qui s’appelle Brian Setzer. Ce fût ensuite le tour des Toxic Waste dont le set a ravi les organisateurs (c’est à dire nous) mais n’a malheureusement pas accroché le public. Manque de communication, peut-être. Dommage en tout cas car le set était énergique à souhait. On a fini par aller jouer aussi, malgré l’état de délabrement avancé de Yann qui a eu du mal à trouver ses cases et ses cordes sur la plupart des morceaux. On s’est bien amusé quand même. On a d’ailleurs encore franchi un pas dans la connerie en profitant d’un trou dans le plafond de la salle qui communiquait ainsi avec le bar situé au 1er étage pour y faire descendre une guitare attachée par une corde, telle un don du Dieu Rock n’ Roll. On s’est achevé sur une série de faux départs et de reprises. Il a ensuite fallu viré tout le monde avant d’aller se coucher dans une petite maison en plein Berry où on a eu la joie, avec Gob de dormir avec Blutch (DDD et Chubacca) couché à nos pied. Ce type a fait 2 fois plus d’albums que nous, alors il n’y a pas de petit plaisir. Le lendemain, les Chubacca nous ont interviewé façon Laurent Boyer et ont filmé ça sur une petite caméra. Le résultat est bien sûr suffisamment stupide et sans intérêt, donc on le met sur le site dès qu’on le récupère. Finalement, on est rentré se faire chier à Orléans … jusqu’au prochain concert.

09/09/00 – Sugarkane, Défense d’Afficher, Brigitte Bop

Couleurs Café – Fleury les Aubrais (45)

Premier concert de la rentrée, en pleine grève sans essence (qui n’a pas pour objectif de protéger l’environnement comme on pourrait le croire, mais au contraire pour le détruire moins cher), ça tombe bien, on joue à domicile, comme disent les millionnaires en short. On rejoint Gob dans la salle avec une bonne heure de retard et pour une fois, c’est Charles qui essayait de nous speeder, sans résultat. Yann et David arrive quant à eux encore une heure plus tard. On a quant même le temps de faire une petite balance et donc de changer tout le matos qui était prêt pour le 1er groupe. On s’en fout, c’est nous la tête d’affiche alors on fait ce qu’on veut, ha ha !.Une fois cette tâche ingrate effectuée (il faudra vraiment penser à trouver des mecs pour faire les balances à notre place) on se restaure très correctement à la fraîcheur de la nuit avec des jeunes fans copieusement éméchés et quelques orléanais respectables. Les 2 groupes qui nous précèdent sont extrêmement sympathiques et joue bien, mais c’est vraiment pas notre tasse de thé. Trop de notes pour nous, on ne comprend pas. Finalement, c’est notre tour et on se demande ce qu’on va faire car le public est assez jeune et très orléanais, donc c’est pas gagné pour le punk-rock. On attaque donc comme des débiles mais rapidement, la chaleur aidant, on arrête d’enchaîner les morceaux et on fait des poses et Bastos abreuve tout le monde de bla-bla et raconte connerie sur connerie. Le public est bien réceptif et l’ambiance est agréable. La chorégraphie de notre nouveau morceau instrumental remporte même un succès mérité. On arrive quand même à jouer (presque) tous nos morceaux et on arrête sur un « Bonsoir, c’était Guignol à Orléans » de circonstance. Pour un concert de rentrée, c’était bien.

Extrait du site Brigitte Bop

08/07/00 – Brigitte Bop, Dare Dare Devil

Bokal Muzik – Orléans (45)

Bon, on vous déjà décrit la situation d’Orléans au niveau sique, en gros, pas grand chose. Mais les choses bougent un peu grâce notamment aux gens du Bokal musik qui organisent régulièrement des petits concerts-apéro-merguez (18 – 22 heures) dans une bonne ambiance fêtedelhumaesque et dans une cour d’école . Ce jour-là, 150 personnes étaient présentes malgré un festival gratuit pour les djeunes parrainé par la Mairie au même moment. On est donc content qu’un concert DDD/B Bop regroupe autant de monde dans ces conditions, d’autant que certains sont même venus de l’Orne pour l’occasion (on les salue bien une fois de plus d’ailleurs !). Vu l’arrivée tardive de certains membres d’un des 2 groupes que nous ne citerons pas, en particulier celui qui emmenait tout le matos, la fin d’après-midi a plus donné lieu à des discussions entre gens de bonne compagnie (Eko n’ ko, Trauma, Excités …) qu’aux traditionnelles balances. Finalement, les DDD sont montés sur scène pour nous balancer les vieux tubes et encore plein de nouvelles chansons. Contrairement au petit Saïd qui était excité comme une puce (mais aussi très très mal coiffé) l’ami Blutch était en petite forme et n’a pas réussi à se lâcher comme il l’avait fait la dernière fois qu’on avait joué ensemble. Il faut dire qu’il était 19 heures et que son taux d’alcoolémie l’aurait autorisé à prendre le volant (sauf qu’il n’a pas son permis, mais ça c’est une autre histoire !). Ils nous ont quand même fait un bon concert et le public a apprécié. Pour notre part, on s’est bien amusé. On a attaqué avec un nouveau morceau (Sans retour ni consigne) et le public, bien chauffé par les DDD, a tout de suite répondu présent. C’était parti pour une bonne heure de pogo. On a eu le bon goût de jouer Julien Lepers et ça a été un festival de cul à l’air puisqu’un jeune fan qui n’attendait que ça s’est exhibé le postérieur, devançant d’une courte distance l’ami Zéric qui du coup a décidé, avec une certaine réussite, de déshabiller Gob, Charles et Yann. Seul Bastos, qui réserve son physique de rêve à sa chère et tendre épouse a décliné l’invitation. On a aussi balancé un autre nouveau morceau, et attention, pas des moindres puisque, grande première mondiale pour un groupe à textes comme nous, il s’agit d’un instrumental qui est surtout prétexte à un jeu de scène situé entre Les Chats Sauvages et Status Quo et lors duquel Gob se prend pour un guitare-hero. On s’est fini comme d’hab’ sur du rock n’ roll et Bastos a battu Blutch (« haut la main » aux dires du public) au jeu du chanteur le plus branleur de la soirée. C’est après 2 bonnes heures de glandouillage post-concert qu’on s’est tous retrouvé chez Bastos pour bouffer des pâtes et regardant des vidéos punks offertes par Richard l’Excité et K’role. Et maintenant, vacances!!!

12/05/00 – Brigitte Bop, Dare Dare Devil

Bar La Boucherie – Bourges (18)

C’est avec notre heure et demi de retard habituelle que nous rejoignons nos amis (et oui) les Dare Dare à Bourges, au moment où ils commençaient juste à s’inquiéter, affalés à la terrasse de la Boucherie, petit bar de twisters berrichons, sous le soleil du Berry. A peine le temps de se saluer et Yann arrive avec le matos qu’on décharge en choeur et qu’on installe dans la cave du bar. Une fois cette tâche ingrate accomplie, on se raconte des blagues, on boit des bières et on mange un coq au vin, la routine quoi. Et puis ça y est, il y a une vingtaine de clients donc il faut y aller. Cette soirée étant inscrite sous le signe du rock n’ roll, Bastos arbore sa tenue de Dick Rivière : noir et léopard, un look à faire rougir le premier Garage Lopez venu. Les morceaux s’enchaînent et la sueur est au rendez-vous. Tout le monde bouge, saute, trépigne comme quand on était jeune, le tout devant un public enjoué bien que peu nombreux et visiblement peu habitué au twist n’ punk. On se termine comme il se doit sur un Summertime Blues wampassien et un B Bop a lula rural (je sais, ça ne veux rien dire mais ça sonne bien !). Place aux Dare Dare Devil qui nous balance avec rage les tubes de leur dernier album pendant que Yann et Charles embêtent Saïd en lui crachant de la bière sur la tronche pendant qu’il joue. En gros, on s’amuse entre nous car les rockers berrichons préfèrent squatter le bar, le plus loin possible de l’ampli de Beûn. La fin du set fût apocalyptique : Gégé debout sur son siège, Beûn jouant au foot avec sa gratte pendant que Blutch exhibait ses poils aux derniers survivants du public. Les Dare Dare nous ont offert un super show et on les en remercie. On est ensuite aller se finir à Marmignole (sorte de taverne ouverte toute la nuit et fréquentée par les derniers soiffards et quelques putes dans laquelle Yann aime à s’endormir sur les coups de 5 H du mat’) à la bière-frites et on écrasé les DDD au bras de fer. Une bonne soirée quoi.

Extrait du site Brigitte Bop

08/05/00 – Art. 64, Blanao, Back Stab, Brigitte Bop

+ Salle des Fêtes au 33, rue B Million à Saint Jean de la Ruelle (45)

Ce soir c’est cool, on joue à domicile, comme diraient tous les feignants qui ont préféré boire des bières chez eux en matant la finale de la \ »Coupe de France des clubs qui ont réussi a battre d’autres clubs et même des fois des meilleurs qu’eux\ » que de venir au concert. En effet, Saint Jean de la Ruelle est une commune socialo bon teint de la banlieue d’Orléans qui a au moins le mérite de disposer d’une salle de taille raisonnable pour le rock n’ roll. Ce week-end donc, chez nous, c’étaient les fêtes de Jeanne d’Arc (illumination de la cathédrale, feu d’artifice et défilé de scouts, bidasses et autres greluche à cheval), le genre de week-end qu’on choisit d’habitude pour se barrer loin, genre Rennes pour aller voir Zeke. Mais depuis quelques années, \ »une bande de gauchistes\ » (dixit France 3 régional) a décidé d’organiser des contre-fêtes ou fête du mouvement social pour échapper à toutes ces beauferies avec concert le 1er soir et stands, rencontres, débats et pleins de spectacles le 2ème jour. Bref une excellente initiative à laquelle on s’est associé avec plaisir. On s’est donc retrouvé à la salle vers 18h avec le gars Jean-Paul \ »de mes deux\ » alias Brise-feuille, toujours prêt à massacrer quelques tympans. Après une balance aussi rapide qu’efficace vues les qualités phoniques de la salle, plus propice aux concours de belote qu’à la machine à pogo, on décide de retourner chez Charles boire des bières et du vin rouge en regardant la 1ère mi-temps du match (Sachez que Gob, non content d’avoir un grand pif et d’être une burne au ping-pong, est aussi fan du FC Nantes depuis 1927). Une fois cette tâche effectuée (22h30), on retourne à la salle en espérant voir un bout de Art. 64 qui devait jouer en 2nd, juste avant nous. Malheureusement, on apprend que Art. 64 vient juste de finir et le groupe de reggae-variétoche qui devait jouer en 1er à fait perdre au moins une heure à toute l’organisation et s’apprête à monter sur scène. Comme à notre habitude, on prend la chose comme des princes et on en profite pour aller bouffer des chips et de la salade de riz. Evidemment, vu le retard, on est obligé de réduire notre set (on avait prévu des percussions, des cuivres, des solos de guitare et de basse à tout-va, des samples, des performances ultra-physiques et une version de 19 minutes de Julien Lepers, tant pis ça sera pour une autre fois). Donc on est monté sur scène, on a gueulé, speedé à donf, sauté partout, Charles a craché de la flotte sur nous, Bastos et Yann ont fait péter la chorégraphie de la mort et on est parti en courant au bout d’1/2 heure de bordel. Somme toute un bon concert malgré le peu de public et un set des plus court !\

Extrait du site Brigitte Bop

19/02/00 – Brigitte Bop, Booby Hatch, DJ Alien

Vierzon (18)

Exceptionnel ! Pour la 2ème fois consécutive, on arrive sur le lieu du concert à 19 h 00 en même temps que Yann, qui avait jusqu’à présent tendance à imiter Mick Jones (du Clash, bande d’ignares) jusque dans ces retards. Ce coup-ci, c’est David qui s’est fait remarquer en arrivant vers 21 h 00, pour un concert annoncé à 20 h 00, c’est pas mal, surtout après une journée de boulot, vous voyez un peu l’état de la bête ! Bref, en l’attendant, on boit des bières et on écoute Stéphane de l’Eko N’ Ko nous raconter son enfance à Brunoy et ses périples en Autriche (Stéphane parle l’autrichien avec un léger accent Wermarcht, c’est un vrai plaisir). On s’enfile aussi un peu de manger végétarien, et hop direction la scène (David est arrivé entre temps, comme on le disait au début). On peine un peu à démarrer sans balance mais la jeunesse vierzonnaise à envie de bouger, alors on y va. La température doit avoisiner les 50 degrés et le taux de CO2 doit approcher les 200 %, donc on en chie comme des boeufs (dans un concert organisé par des végétariens, c’est un comble). On arrive quand même à speeder et à bien s’amuser, et ça tombe bien, c’est le genre de truc communicatif. On se termine avec Song in english et White Riot en rappel. David plie aussitôt sa batterie en rentre immédiatement se coucher à Bouzy. Est-il resté 2 heures ? A priori non. DJ Alien prend la relève pour une petite 1/2 heure de mix. Pas très rigolo dans l’ensemble. Booby Hatch prend la suite. C’est du ska. Nous, on aime pas trop le ska, sûrement parce que c’est à la mode. Le seul intérêt pour nous de jouer avec un groupe de ska, c’est qu’il y a plein de minettes qui dansent dans le public, même quand on joue, et Gob il aime bien ça les petites minettes, surtout, si elle joue au ping-pong. En tout cas le ska de Booby Hatch ne nous a pas transcendé, même s’il faut reconnaître que c’était bien fait, avec une bonne section cuivre. On est donc rentré dormir chez nous bien gentiment et la RN 20, même dans l’autre sens … c’est chiant. Au fait, la prochaine fois, on joue avec les Assoifés, c’est cool, y’ aura des minettes