« Y’a de la chanson dans l’air » – 18/10/82

15h : « Y’a de la chanson dans l’air » de Jean-Louis Foulquier avec : Imbert-Moreau, Renaud Detressan, Gérard Blanchard..

Café de l’univers à Tours (37)

20h30 : Gérard Blanchard

+ Salle des halles, place des halles à Tours (37000)

Affiche 25,5-35,5 photocopiée (Radio Béton)

« Suicide – Mode d’emploi »

À la suite du suicide de son fils un père de famille réclame l'interdiction d'un livre

Le 18 juillet dernier, un jeune homme de 27 ans, Patrick Bondy, célibataire, mettait fin à ses jours.
Ancien délégué syndical aux « Dames de France» à Tours, il avait été licencié en octobre dernier.
Une perte d'emploi qu’il supportait difficilement. « Mais il aurait pu sortir de son état dépressif, c'était une question de temps" estime cependant son père, M. Marcel Bondy, demeurant à Veigné, qui accuse aujourd'hui un livre paru aux éditions Moreau d’être à l’origine de la mort de son fils.
Ce livre controversé, intitulé « Suicide - Mode d’emploi », donne en effet différentes recettes pour mettre fin à ses jours. L'ouvrage a été retrouvé sur la table de chevet de Patrick Bondy, ouvert à une page qui décrivait l'effet fatal d’un médicament que le jeune homme s’est procuré en s'adressant à plusieurs médecins différents et qu’il a absorbé.
« L'auteur peut être fier de lui, La preuve est faite que sa méthode est efficace », s’indigne M. Marcel Bondy qui, maîtrisant sa douleur, veut «éviter à d’autres familles de connaître le même malheur. J'espère que cette information réveillera la conscience du public et nous pourrons ensemble obtenir l'interdiction et le retrait de la vente de cette horreur », poursuit-il. Tout en dénonçant « le cynisme, l’inconscience, l’activité commerciale morbide des auteurs du livre », M. Marcel Bondy récuse la possibilité de publier ce genre d'ouvrage, disant : « Il y a des limites à ne pas dépasser sous peine de bafouer cette liberté qui est un principe fondamental de notre société française».
M. Bondy s’est adressé à l’ordre des médecins d’Indre-et-Loire pour l’informer de ce fait divers dramatique. « Sa lettre sera présentée à l’ordre
du jour de La réunion du conseil du 15 septembre prochain », indique le Dr de Lafond, président départemental du conseil de l’ordre, qui a prévenu les instances nationales. « Il n’y a qu’à cet échelon que l’on puisse faire quelque chose », dit-il, en estimant à titre personnel « qu’il est regrettable qu’un tel livre, qui donne recettes de suicide, soit publié et
puisse être mis entre toutes les mains ».
Un médecin du S.A.M.U. rappelle en outre que le suicide est souvent un appel au secours et qu’à moins d’un terrain pathologique particulier, ceux qui s’en sortent ont toutes les chances de retrouver leur équilibre.
Le livre se vend très bien, nous ont confirmé plusieurs librairies de Tours qui ont même connu des difficultés d’approvisionnement : « Rupture de stock ou interruption due à la menace de retirer le livre de la vente.
La plupart des acheteurs ont la cinquantaine d'années », précisent-ils. À
«Terre des Hommes », on souligne cependant plusieurs coups de téléphone pour protester contre la mise en vente de cet ouvrage. Quant à un libraire, il se demandera désabusé si « c'est le scandale qui fait les bestsellers de l’été » songeant aux tirages du « Nostradamus » de Fontbrune l'an dernier à la même époque.
Nouvelle République P.L. B.

« À la suite du suicide de son fils » 18/07/82

À la suite du suicide de son fils
un père de famille réclame l'interdiction d'un livre
Le 18 juillet dernier, un jeune homme de 27 ans, Patrick Bondy, célibataire, mettait fin à ses jours. Ancien délégué syndical aux « Dames de France» à Tours, il avait été licencié en octobre dernier.
Une perte d'emploi qu’il supportait difficilement. « Mais il aurait pu sortir de son état dépressif, c'était une question de temps", estime cependant son père, M. Marcel Bondy, demeurant à Veigné, qui accuse aujourd'hui un livre paru aux éditions Moreau d’être à l’origine de la mort de son fils.
Ce livre controversé, intitulé «Suicide - Mode d’emploi », donne en effet différentes recettes pour mettre fin à ses jours. L'ouvrage a été retrouvé sur la table de chevet de Patrick Bondy, ouvert à une page qui décrivait l'effet fatal d’un médicament que le jeune homme s’est procuré en s'adressant à plusieurs médecins différents et qu’il a absorbé.
« L'auteur peut être fier de lui, La preuve est faite que sa méthode est efficace », s’indigne M. Marcel Bondy qui, maîtrisant sa douleur, veut «éviter à d’autres familles de connaître le même malheur. J'espère que cette information réveillera la conscience du public et nous pourrons ensemble obtenir l'interdiction et le retrait de la vente de cette horreur », poursuit-il. Tout en dénonçant « le cynisme, l’inconscience, l’activité commerciale morbide des auteurs du livre », M. Marcel Bondy récuse la possibilité de publier ce
genre d'ouvrage, disant : « Il y a des limites à ne pas dépasser sous peine de bafouer cette qui est un principe fondamental de notre société française».
M. Bondy s’est adressé à l’ordre des médecins d’Indre-et-Loire pour l’informer de ce fait divers dramatique. « Sa lettre sera présentée à l’ordre du jour de La réunion du conseil
du 15 septembre prochain », indique le Dr de Lafond, président départemental du conseil de l’ordre, qui a prévenu les instances nationales. « Il n’y a qu’à cet échelon que l’on puisse faire quelque chose », dit-il, en estimant à titre personnel « qu’il est regrettable qu’un tel livre, qui donne des recettes de suicide, soit publié et puisse être mis entre toutes les mains ».
Un médecin du S.A.M.U. rappelle en outre que le suicide est souvent un appel au secours et qu’à moins d’un terrain pathologique particulier, ceux qui s’en sortent ont toutes les chances de retrouver leur équilibre.
Le livre se vend très bien, nous ont confirmé plusieurs librairies de Tours qui ont même connu des difficultés d’approvisionnement : « Rupture de stock ou interruption due à la menace de retirer le livre de la vente. La plupart des acheteurs ont la cinquantaine d'années », précisent-ils. À «Terre des Hommes », on souligne cependant plusieurs coups de téléphone pour protester contre la mise en vente de cet ouvrage. Quant à un libraire, il se demandera désabusé si « c'est le scandale qui fait les bestsellers de l’été » songeant aux tirages du « Nostradamus » de Fontbrune l'an dernier à la même époque.
P.L.B.

– Noir et Blanc

Affiche A3 imprimée (LVC)

Châteauneuf-sur-Loire (45) // Juillet 1982 – 1988 // R’n’b

  • : Johnny (guitare et chant), Philippe (guitare et chant), Bruno (basse), Benoist (batterie), Claude (saxophone).

Biographie

A l’automne 1985, après le départ de leur bassiste,  Bebop change de nom et devient Noir & Blanc.

Le nouveau bassiste, Bruno Casali a un jeu très différent et le groupe prend plusieurs mois pour préparer un nouveau répertoire. Claude délaisse peu à peu l’harmonica pour passer progressivement au saxophone et Philippe est maintenant chanteur sur la moitié des titres et principalement guitariste soliste tandis que Johnny s’essaye aux claviers. Même les reprises évoluent allant du rock plus sixties que fifties (Beatles/Stones/Kinks) à des groupes plus contemporains (Pretenders/Jason & the Scorchers).

NoirEtBlanc

[catlist tags= »noir-et-blanc » thumbnail=yes numberposts=-1 link_target=_blank thumbnail_size=100, thumbnail_class=lcp_thumbnail post_status= »publish » excludeposts=this template=div title_class= »lcp_title » order= »Asc »]

En 1986, ils ouvrent au Zig Zag pour les City Kids mais font globalement moins de concerts que lors de la période Bebop. En septembre, ils enregistrent leur seul 45t « Jaloux de tes rêves »/ »Le Privé » qu’ils produisent et distribuent eux mêmes avec un résultat mitigé tant pour le résultat final (du entre autres à une gravure ratée) que pour les ventes. A cette période, le groupe se trouve même un manager originaire de la banlieue parisienne José Nieto qui ne sera pas très productif.

sept 1986 – Bresse sur Grosne (71) studio « A l’Ouest de la Grosne » – Johnny Pommier (guitare) – Philippe Georges (chant/guitare) – Bruno Casali (basse) – Benoist Lemarchand (batterie/choeurs) – Claude Domont (Saxo/choeurs) – Prise de son : Jacky Barbier, Michel Tricot,

https://youtu.be/ppKIJqWR91Y
https://youtu.be/NDBoLC2IRNs

Fin 86, le groupe se décide à embaucher un chanteur pour remplacer Philippe et Johnny qui se consacreraient à leurs instruments. Ils choisissent un jeune type de 20 ans, Pascal Gratet dont le registre vocal est plutôt inspiré d’… Étienne Daho. Là encore, de nombreux mois de répétitions pour adapter le répertoire au nouveau chanteur, très peu de concerts hormis une première partie des « Chihuahua » à Saran en 87 et une session d’enregistrement de 6 titres au tout nouveau Studio A7 à St Jean de la Ruelle.

En 1988, le groupe intègre un clavier à temps complet, Michel pour noyer tout cela dans des nappes de synthés. Il semble alors évident que Johnny, car c’est lui qui décide de tout à décidé de faire de Noir & Blanc un groupe de rock FM voire de variétés…

C’est Claude qui part le premier, à l’été 88, il vient de se marier et d’entrer à Air France comme steward, raisons suffisantes mais l’orientation musicale ne lui convient plus. Philippe le suit au même moment, après l’enregistrement de la dernière démo au studio A7, au moment ou Johnny rebaptise à nouveau le groupe, Noir & Blanc devenant « Rokmantik« ! Bruno partira peu de temps après, ne laissant plus que Benoist (passé à la batterie électronique…) auprès de Johnny de la formation originale, avec Pascal au chant, Michel Laurendeau au claviers et un nouveau bassiste Andreas Von Platen. Le projet « Rokmantik » tournera court assez rapidement, après quelques mois…

 Ce qu’ils sont devenus…
Après plusieurs tentatives pour entamer une carrière solo d’auteur compositeur interprète, Johnny s’est suicidé en 2004 (date incertaine ).
Philippe a rejoint les Kleps (de 1988 à 1991) et fondé les Good Old Boyz avec Steph Zisa et Long Tom, puis rejoint les Grifters de 1993 à 1999 (sans oublier un bref passage chez RIP en 1996/97). Après une douzaine d’années d’inactivité musicale (quelques concerts des Good Old Boyz quand même) il a reprit sa guitare à partir de fin 2012 sous le nom de Phil Twangy, souvent associé à son vieux complice, Long Tom.

Claude a été à l’origine du groupe « Blues Factory » dans les années 90 avec Benoist et son frère Fabrice. S’il a cédé sa place pour des raisons familiales et professionnelles, ils sort toujours son petit instrument pour le plaisir de tous à la moindre occasion. Je parle de son harmonica bien sur.
Benoist à joué, et joue toujours d’ailleurs avec Blues Factory, mais aussi avec « Stinger » et « les Garenn’s« .

Bruno a été le bassiste de « kamaloozoo » au début des 90’s avec Sylvain Leboucher du studio A7.

Michel Menegatti a brièvement joué avec Claude au tout début de « Blues Factory » mais n’a pas continué longtemps. Son frère Jean-Jacques n’a jamais donné de nouvelles.
Pascal Gratet n’a pas non plus rejoué dans un groupe par la suite.

Phil Twanguy Georges

Discographie

« 

Septembre 1986
Jaloux de tes Réves