15/12/00 – Disgrace, Toxic Waste et Brigitte Bop

+ La Zone au 42 quai de l’Ourthe à Liège (BE)

Réveil gobien et canin, petit déj’, re-discussion de salon et re-matage de vidéo, cassage de pomme de douche par Yann-Hulk, bref on peine tous à émerger et ça glandouille sévère. On réussi quand même à manger une bonne platrée de nouille avec d’autres TW arrivés entre temps alors que David et Gob sont allés visiter un peu Lille. On finit par décoller direction Lilles chez Matthieu qui nous appelle toutes les 1/2 heure pour nous rapeller qu’on est en retard, puis en route vers Liège. Il y a du monde sur l’autoroute et Yann peine à suivre le camion des TW. Heureusement, on a emmené leur batteur et leur gratteux dans notre bagnole. Ils ne connaissent pas la route mais ils nous racontent plein de blagues. On finit par perdre le camion à l’arrivée sur Liège après une pause-pipi obligatoire, mais ça ne nous empêche pas d’arriver à la Zone 5 minutes avant notre guide, qui est aller se paumer en centre-ville. Après le déchargement du matos et l’arrivée des Disgrace, ça discute et glandouille dans tous les sens. Les conneries de punk rockers habituelles : blagues sur les belges (Marcor Dutrou …), sur la bouffe végétarienne et autres histoires d’anciens combattants, le tout arrosé de canettes de Blonde locale. On a aussi droit à un show poolvoerdien des 4 belges qui ont fait joué les Dare Dare Devil la semaine dernière, dans la même salle (on retrouvé leur petit message dans les chiottes et on leur a répondu. Qu’est-ce qu’ils sont marrants ces orléanais). Une fois de plus, c’est Disgrace qui attaque. Le public est plus calme (et aussi moins nombreux) que la veille mais leur set a autant la pêche. A mon avis, Disgrace est un des meilleurs groupe punk-rock français actuellement, malheureusement, ils sont encore plus feignants que nous et ne jouent pas très souvent. Mais ça semble leur convenir, donc c’est cool. Ils finissent leur concert avec Couleur sur Paris et c’est beau. Les TW ont gagné le droit de jouer en 2ème et pour la peine, ils ont pas mal de problèmes et profitent que leur chanteur court partout après des cordes pour nous balancer des reprises des Perfusés et des Bérus. Dans les mêmes circonstances, Disgrace venait de joué Sex and violence et nous on a fait Pas de voyou dans mon bar. A part ça, il faut avouer qu’on a pas vu grand chose du set des TW car on était occupé à discuter avec l’autochtone. Finalement, c’est notre tour. On monte donc sur la petite scène et là, un punk magnifiquement habillé (on aurait dit Chester le fourbe) s’approche de Bastos, lui tend un badge des Clash et lui dit : « Tiens, c’est pour toi », sous le regard abruti des 4 autres. L’instant est aussi beau que surréaliste. Bastos descend et va embrassé le punk et on peut y aller. Le concert se déroule comme d’habitude : Cassage de corde de basse au moment de notre nouveau morceau reggae-punk, cassage de corde de guitare, ampli gratte qui déconne. On se finit une fois de plus avec quelques reprises qui on un peu trop plu à François, un pote lillois des TW qui a glissé dans le pogo et s’est pété la jambe (double fracture ouverte, tout seul, comme un grand). Il a été emmené à l’hosto et il en a été quitte pour une opération, un plâtre et un arrêt de travail. De notre côté, après quelques bières on est allé se coucher chez Moldi et sa copine dans leur salle de bain au grenier, non sans avoir bouffer le saucisson des Disgrace (qu’est-ce que vous allez imaginer ? Ils avaient juste prévu un peu de bouffe non-végétarienne et en ont fait profité les potes, c’est tout. Bande de dégueulasse !).

Extrait du site Brigitte Bop

14/12/00 – Disgrace, Brigitte Bop et Toxic Waste

+ Le Rockline au 4, place Tacq à Lille (59000)

Bon, soyons clair, après un certain nombre d’années de concert du samedi soir, on a enfin réussi à se faire 4 dates de suite, avec en plus de ça un concert en Belgique, donc pas en France et ça aussi c’est la 1ère fois. On était donc super fan de partir en concert un jeudi midi, mais ça ne nous pas empêché de partir avec une bonne heure de retard sur l’horaire prévu. c’est donc après une bonne recette de pâtes de tonton Charles qu’on s’entasse à 5 dans la caisse de Yann, les grattes dans le coffre et l’autoradio à fond, direction : Brigitte Bop First European Tour!!! Le voyage se déroule normalement : autoroutes, péages, bouchons à Paris, douanes sur l’aire d’autoroute et donc encore péages, perte du plan d’accès et du téléphone des TW. Finalement, On arrive quand même au Rockline où on rettrouve les Toxic Waste, quelques Disgrace et autres Perfusés et des vestiges de WAQ, groupe punk qui était venu sévir par chez nous il y a maintenant quelques années. Bref, toute l’intelligencia punk rock lilloise s’est donnée rendez-vous au Rockline, et ce n’est pas seulement pour « se saoûler la gueule » (NDLR : nous avons pu remarquer le nordiste ne dit jamais « on va boire un petit coup » mais toujours, « on va se saoûler la gueule », quel beau pays!!!). La salle de concert est une cave joliment décorée, le patron est sympa, il y a des pizzas et du rouge et les punks arrivent les uns aprés les autres. C’est Disgrace qui ouvre le bal et ça arrache tout de suite. Ils sont heureux d’être sur scène, ça se voit, et comme toujours dans ces cas, c’est communicatif. Les chansons sont en français et en anglais, il n’y a presque que des tubes, avec des refrains braillés accrocheurs. Le pogo démarre et Mickey le punk vient faire les choeurs. Une ambiance de concert punk comme on aimerait en voir plus souvent. C’est ensuite à nous. Il y a pas mal de monde et tout se passe bien jusqu’à ce que l’ampli basse décide de s’arrêter, tout simplement. Une fois de plus, on perd du temps (c’est pas la 1ère fois aujourd’hui, c’est pas grave) et finalement on reprend avec l’ampli des Disgrace. On envoie nos nouveaux morceaux, ça passe pas trop mal et on se termine classiquement : Rats + Clash. On laisse la place au TW. Ils sont chez eux et leur public apprécie le show à sa juste valeur. Ils jouent plein de morceaux et l’ambiance est chaude. On arrive même aux chansons paillardes chantés par Pierrick, le bassiste qui n’a plus d’ampli et dont ce sont les 2 derniers concerts avec TW. Après avoir rangé le matos et bu deux-trois dernières bières, on va se coucher chez Pierrick. Discussion de salon, matage de vidéos et dodo bien mérité.

Extrait du site Brigitte Bop

23/09/00 – Chewbacca All Stars, Toxic Waste, Brigitte Bop

Centre d’Art Content – Mehun sur Yèvre (18)

Il y avait longtemps qu’on avait pas fait venir des groupes pour les faire jouer dans des plans galères. Ce week-end, on a fait revenir les sympathiques Toxic Waste dans le Berry plus de 2 ans après notre festival « Week-end Sauvage et Boueux ». Cette fois-ci ça se passe à l’abri et ça tombe bien parce qu’il fait super beau. La salle, le Centre d’Art Content, est un lieu d’expression artistique bien sympa est la taille est parfaite. La sono est gérée comme d’hab’ par nos potes de l’Eko n’ Ko et les Chubacca remplace au poignet levé les Dare Dare Devil dont le guitariste s’est cassé le sien (de poignet). Bref, tout s’annonçait bien sauf que finalement, seule une petit cinquantaine de personnes ont daigné se déplacer, et encore, elles venaient pour la plupart des alentours de Gien, où s’était tenu 2 semaines avant le festival organisé par les Lombricor. Heureusement ! D’ailleurs, merci à tous ceux qui se sont déplacer. L’ambiance était donc détendue et bon enfant. Les Chubacca ont commencé ce concert avec brio. Pour vous situer un peu, les Chubacca, ce sont les anciens Djahn Darq Orgasm qui ont viré leur chanteur et qui font du rythm n’ blues, de la soul, du garage, du surf, du ska, bref de la musique qui vous fait remuer les pieds et claquer des doigts en disant : « Waouh baby ! Yeah ! Wap do wap » , si vous voyez ce que je veux dire. En gros, les Chubacca, c’est vraiment un super groupe de rock n’ roll et si vous n’êtes pas convaincu, sachez que ça a plu à Jean-Luc Lopez, qui est plutôt du genre refractaire à toute musique qui n’est pas jouée par un gars qui s’appelle Brian Setzer. Ce fût ensuite le tour des Toxic Waste dont le set a ravi les organisateurs (c’est à dire nous) mais n’a malheureusement pas accroché le public. Manque de communication, peut-être. Dommage en tout cas car le set était énergique à souhait. On a fini par aller jouer aussi, malgré l’état de délabrement avancé de Yann qui a eu du mal à trouver ses cases et ses cordes sur la plupart des morceaux. On s’est bien amusé quand même. On a d’ailleurs encore franchi un pas dans la connerie en profitant d’un trou dans le plafond de la salle qui communiquait ainsi avec le bar situé au 1er étage pour y faire descendre une guitare attachée par une corde, telle un don du Dieu Rock n’ Roll. On s’est achevé sur une série de faux départs et de reprises. Il a ensuite fallu viré tout le monde avant d’aller se coucher dans une petite maison en plein Berry où on a eu la joie, avec Gob de dormir avec Blutch (DDD et Chubacca) couché à nos pied. Ce type a fait 2 fois plus d’albums que nous, alors il n’y a pas de petit plaisir. Le lendemain, les Chubacca nous ont interviewé façon Laurent Boyer et ont filmé ça sur une petite caméra. Le résultat est bien sûr suffisamment stupide et sans intérêt, donc on le met sur le site dès qu’on le récupère. Finalement, on est rentré se faire chier à Orléans … jusqu’au prochain concert.

13/05/00 – Lutèce Borgia, Ethilik System, J’aurai Voulu, Toxic Waste, Brigitte Bop

Fontaine-Notre-Dame (59)

La journée du samedi se déroule sans encombre : déjeuner campagnard au soleil, autoroute et arrivée avec beaucoup de retard, d’autant plus qu’ils attendaient tous notre batterie pour les balances. On retrouve sur place les sympathiques M26-7, avec qui on avait joué il y a quelques mois et qui organise ce mini-festival, ainsi que Bruno Limolife venu supporter ses poulains (J’aurai voulu et nous), les Trauma Social et les Toxic Waste qu’on avait pas revu depuis notre festival boueux. On papotte, on mange, on se désaltère et Charles roupille. Les 2 premiers groupes sont parisiens, ont des tatouges et le crâne rasé font de la oi pour leur copains car le public du Nord a visiblement préféré aller voir les Cadavres à 100 bornes de là. Viennent ensuite J’aurai Voulu avec un nouveau bassiste. Musicalement, c’est vraiment très bien, avec des airs de Béru et de Banlieue Rouge (sûrement à cause de la boîte à rythme), un groupe à découvrir de toute urgence, même si la prestation scénique était limite. Finalement c’est à nous. Il est autour de 22 H 30 et il y a environ 150 personnes dans la salle, dont quelques jeunes du coin qui ont dû participer au renflouement des caisses de Limolife en achetant notre album car il connaissent parfaitement nos morceaux. Ca fait toujours plaisir. La chaleur des sunlights nous empêchent d’enchaîner tous les morceaux mais pas de sauter dans tous les coins de la grande scène et on s’en donne à coeur joie : chorégraphie stupide, guitares en l’air, roulage par terre de Yann dès le 5ème morceau et de Charles dès le 6ème, Gob se lâche et part dans des présentations de morceaux à rallonge, tout y passe et on a même pas besoin de jouer les démagos (d’habitude, dès qu’il y 3 skins, on balance Pas de Voyou et Rien n’a encore changé et on est les rois de la fête). On a même droit à un rappel, le pied. On laisse quand même la place aux Toxic Waste qui mettront quelques morceaux à récupérer le public et qui y parviendront avec On est tous des acculés d’OTH (une bonne version mais on préfère quand même celle des DDD, terriblement plus rock n’ roll). Le set de Toxic est carré et efficace et se termine sur une chanson en ch’ti : c’est la première fois qu’on voit une farandole dans un concert punk et le résultat est excellent. Une fois de plus une très bonne soirée magnifiquement organisée par les M 26-7 (ne dites pas les M 27-6, ça les froisse!!!) qui se termine au Formule 1 local dans lequel on fait les cons entre nous jusqu’à 5 h du mat’). Le retour se fait sous le soleil et demain on va bosser !!!

29/03/97 – Punk Sur Seine 2

1997.03.29 Flyer01 (LTDC)

Avec les Sales Majestés, Legitime Defonce, PKRK, Disgrace, Torquemada, Toxic Waste, Freeze Kids, Radical

+ CAES (Centre Autonome d’Expérimentation Sociale) au 1 rue Edmond Bonte à Ris-Orangis (91130)