30/03/02 – The Fuck, Splonge, Gastéropodes Killers, Garage Lopez, Brigitte Bop, Les Excités

Bar de l’Union – La Bussière (45)

10 ans que les Excités faisaient pogoter le Loiret… et maintenant, c’est fini. Pour fêter cet enterrement, Richard avait convié ses potes et on est fier d’en faire partie. Pour la peine, on est même arrivé les 1ers, et presque à l’heure. Bientôt rejoints par toute la fine fleur de la Scène (comme dirait Bruno) : Gasté, Lopez, Didier Vidéo, Trauma Social, Lombricor, j’en passe et des meilleurs. Je vous passe les bavardages et autres commérages pour entrer dans le vif du sujet. Il n’y avait pas grand monde quand les barcelonais de The Fuck ont joué et c’est tant pis pour les absents. Voilà un bon groupe de garage qui plairait aux Dare Dare Devil. Trois accords sur une belle Gresch, du doum-doum sur une vieille basse Hofner (la même que Paul Mc Cartney !), Robert Pires à la batterie et des reprises des Ramones. Que demander de mieux ? Des roulements de batterie mais c’est vraiment  histoire de dire quelque chose ! Vinrent ensuite Splonge. Personnellement, c’est vraiment pas mon style. Une espèce de hard-core crust speed et braillé fait par un ancien des Cimetiere liquid. Pour les initiés. Leur batteur venant juste d’arriver, les Gasté on joué en 3ème comme prévu. Un bon set. Je ne les avais pas encore vu avec leur nouveau batteur, et ben ça cahouéte. Droopy parle, Drunk sourit et Nath chante. Les Gasté restent toujours les Gasté. Les Lopettes nous on ensuite gratifié d’un putain de concert. Henri simplement vêtu d’un croix de Malte et d’un string léopard (qui n’a pas tenu tout le concert), Jean-Luc un peu enrhumé et aussi un peu fatigué et aussi un peu … fatigué, et Bruno au top de sa forme (qui a dit de ses formes ?!?) nous a fait son show man pour notre plus grand plaisir. Un putain de moment de rock n’ roll. Bien échauffé par cette prestation, le public a répondu présent dès le début de notre set et heureusement car le temps passait (c’est pas Gob qui vous dira le contraire) et on a dû faire court. On s’est bien éclaté. Loïc a juste fait ses petit pains habituels mais rien de grave, juste assez pour que les Lopez (qui ont l’ouïe fine quand il s’agit de noter les erreurs des autres) se foutent de sa gueule. Et enfin, les Excités sont arrivés. Pas bourrés et pas mal stessés, ils n’étaient pas à leur top niveau. Tim a pas mal bougé, Richard MC a eu du mal à se lâcher et quand il y arrivait, ça le faisait. Ils nous ont quand même balancé des vieux et des nouveaux tubes et ont fini le concert avec les anciens : Patrice et Thierry. Et voilà, une page de l’Histoire du rock s’est tournée. Le meilleur groupe punk breton du Loiret n’est plus et on pourra dire à nos enfants : « Moi petit(e), j’étais au dernier concert des Excités ». Merci à Richard et ses a(l)colytes pour ces 10 années de pur punk. See you later !

Extrait du site Brigitte Bop

– 21/06/01 – Brigitte Bop et Garage Lopez

+ Le Carreau des Halles à Orléans (45)

Pour une fois que l’été arrive à la date prévue, ça tombe bien, la patronne du Carreau des Halles avait prévu le coup et nous avait demandé de jouer devant son bar avec un groupe de notre choix. Résultat, notre 10ème concert avec les Garage Lopez et une fois de plus, ça l’a fait ! Il y a un truc qui m’a toujours étonné chez les Lopez, c’est que bien que ce soit des vrais putain de rockers … ils arrivent toujours à l’heure, et ça c’est bizarre. Même si tout le monde s’en fout, moi, ça m’épate et j’avais envie de le dire. Par contre Yann, lui, c’est pas trop son truc. Il est quand même arrivé avec tout le matos avant qu’on se fasse péter la gueule par le public déjà nombreux et visiblement an manque de rock n’ roll. Qu’à celà ne tienne, on installe tout et les banlieusards attaquent avec la finesse qui les caractérise : Blitzkrieg Bop à fond. Ils se font un peu piquer la vedette par une blondasse raide def’ en maillot de bain qui fait des siennes mais ils récupèrent l’attention du public avec quelque blagues bien senties et surtout avec leur punk rock énergique (c’est comme ça qu’ils disent dans Rock Sound). Ils nous laissent ensuite la place. A ce moment-là, la blondasse sus-nommée est complètement à poil. C’est vrai qu’il fait chaud ! Elle sera rapidement évacuée par la Croix Rouge qui a dû la ramener à la piscine. Le public est constituer de vieux potes, de jeunes punks-rockers locaux, de vieux rockers et de pleins d’autres personnes qu’on ne connait pas. Le set a des petits airs de boulangerie vu le nombre important de pains, la palme revenant à Yann mais ça le fait rire car les Lopez, qui ont l’ouïe plus développée que le QI, saluent chacune de ses plantes. On essaie de rattraper la faiblesse de la technique par des blagues et des discours anti-Grouard (c’est notre nouveau Maire de droite) et ça passe. La rue est remplie, le pogo raisonnable et l’ambiance est rock n’ roll. Après un Cochran Blues à rallonge, c’est à nouveau aux Garage de répandre la bonne parole avec pas mal de vieux morceaux. Le public est un peu plus claisemé mais de plus en plus réceptif (saoul ?) à la musik de nos petits camarades. On a donc droit à la totale : la reprise de Subway, La compagnie créole, Jean Shulteiss et Coluche. Le public est définitivement conquis une fois de plus. Ils peuvent aller boire des bières la conscience tranquille. Pour notre part, on retourne sur la scène sans vraiment savoir ce qu’on va jouer. En gros, dès qu’il y en a un qui se souvient d’un titre de morceau, on le joue. On en profite pour placer quelques reprises pour les anciens : LSD, Oberkampf et autre Clash, comme ça tout le monde est content. Non content d’avoir instauré un couvre-feu pour les enfants, notre sympathique jeune maire RPR avait décidé que la fête de la musique finirait à 1 h du mat’. On a donc jouer jusqu’à 1 h 10, juste pour pouvoir dire qu’on a dépassé et aussi pour arrêter après le podium Pernod-play back du bout de la rue ! Qui c’est les punks là-dedans, bordel ?!? Après ça, bah, comm d’hab’, on a rangé le matos et on est rentré chacun chez soi. Rendez-vous la prochaine fois, pour le meilleur et le pire !

Extrait du site Brigitte Bop

– 10/02/01 – Garage Lopez et Brigitte Bop

Bar La Marmite à Preuilly

C’est la 2ème fois qu’on commence l’année par un concert avec les Stalag Loupèch, ça ne va pas tarder à devenir un rituel. Cette fois-ci, le rendez-vous était organisé à La Marmite, fameux bar-concert du Berry. Ce qui est bien à la Marmite, c’est que moins il y a de public et plus on s’amuse. C’est un peu comme une répète mais avec des lights et qulques potes. En l’occurrence, sur la vingtaine de personnes présentes, il ne devait pas y avoir plus de 3 ou 4 têtes inconnues. L’autre intérêt de La Marmite, c’est la bouffe. On a eu droit à une belle poule au pot juste avant de jouer, ce qui n’a pas empêché les Lopez de nous faire un bon concert (juste après le café, pour ma part j’aurais vraiment eu du mal). Quelques nouveaux morceaux qui respirent la joie de vivre et le sur-endettement, quelques tubes immortels (la piscine, Elvis …) et une reprise des Beatles, le tout enrobé (c’est le mot) d’un Bruno au top de sa forme. Il faut dire qu’il vient de s’offrir une belle guitare le gars Bruno, la même que le guitariste des Ramones et ça tombe bien, il ne fait pas beaucoup plus d’accord que lui. On a donc bien rigolé de les voir faire les singes devant … pas grand monde. Ensuite, bah il a bien fallu qu’on y aille aussi. On a donc joué pour nos potes. Le seul fait marquant, c’est qu’on a fait un nouveau morceau qu’on avait à peine réussi à finir en répèt’ et qu’il est passé comme une lettre à la Poste. Ca s’appelle Pas de quoi rigoler.  (vieux proverbe chinois) On a ensuite fait une petite pause et quand on est retourné sur scène pour quelques reprises, on ne savait pas dans quoi on s’engageait. En effet, Bruno et son nouveau jouet sont venus avec nous, puis Henri a remplacé David à la batterie, puis Jean-Luc a pris la place de Yann pendant qu’on continuait à brailler avec Gob. Au total, ça a duré de minuit à 4 heures du mat’ sans arrêt et on a joué, dans le désordre : les Clash, Chaussettes Noires, Eddy Mitchell, Wampas, Reich Orgasm, Trotskids, Lio, Téléphone, Police, Eddy Cochran, Elvis Presley, Carl Perkins, Vince Taylor, Ramones, Supersuckers, Cure, Sonics, OTH, Parabellum, Garage Lopez, , Oberkampf, Infraktion, Johnny Halliday, Nancy Sinatra, Rolling Stones, LSD et j’en oublie sûrement. A la fin, il n’y avait plus que la patronne pour nous supporter à coup de tournées gratuites, les autres étant partis ou somnolents dans un coin du bar. Bref, on a passé une bonne soirée entre nous, on a pas dérangé grand monde et surtout on est prêt à remettre ça le plus vite possible, alors si vous aussi vous avez une Marmite dans laquelle on peut faire du rock n’ roll jusqu’à pas d’heure, appelez-nous, on signe quand vous voulez ! Et le lendemain … tout va bien !!!

Extrait du site Brigitte Bop