Trabendo – Paris (75)
L’année dernière, Jean-Luc de Jostone Traffic nous avait fait joué à Orléans avec les Dogs et nous avait promis une première partie sur Paris. Il a tenu parole (Elvis le lui rendra) et nous a donc programmé avec les Nashville Pussy. On aurait préféré les New Bomb Turks mais on va pas faire le fine bouche. Bon, soyons clair, le seul contact que nous avons eu avec les Pussy, c’est la nouvelle bassiste qui nous a demandé : « What’s your name ? » pendant notre balance. Ce à quoi Charles lui a répondu : « Brigitte Bop, like Brigitte Bardot ». Point final. A part ça, on a eu le droit de poser nos amplis et notre batterie devant leur matériel, ce qui réduit copieusement l’espace vital sur scène. Heureusement qu’il n’y avait pas un troisième groupe, ils auraient mis leur batterie dans le public ! Enfin, on a tout de même eu droit à une balance/répétition des Pussy rien que pour nous et le répondeur du portable de Bruno Lopez (c’est bien parce qu’il nous a prêté son ampli et sa gratte !). Et bien ils jouent aussi fort que quand il y a 80 000 personnes, et la guitariste se roule par terre, sauf qu’elle est habillée et qu’elle porte des lunettes ! Après ça, on a quand même pu balancer et boire des bières en attendant 20 heures. On a alors envoyé un set court (35 minutes) ponctué de quelques blagues sur les chanteurs de hard et les motos japonaises, bonne ambiance, quoi. On a commencé par Career Opportunities, ce qui eu l’avantage de décoller les vieux du bar, dixit le bassiste des Bidochons (ex-Vampires, vous vous rendez compte ! Et j’ai touché sa chemisette !!! Harg !!! Et il a taxé une clope à Christophe Spielberg, un copain à moi et pas à vous!!! Trop Classe !!!), qui est pourtant un gars à qui on ne l’a fait pas ! Pour ce qui est du public, comment vous dire, c’était 130 balles l’entrée, c’était un jeudi soir à 20 heures, et c’était en 1ère partie d’un groupe de Hard rock US. Donc pas de punks à chien et un seul pogoteur, avec un tee-shirt de Slayer ! Malgré tout, l’accueil a été agréable (j’en ai même vu qui ont souri). Pour ce qui est de la suite, c’était le mur du son dans ta gueule, des bons dégueulis de guitare, un batteur-bûcheron, un chanteur-ours et une bassiste impassible. Le show est assuré par la gratteuse et elle le fait bien. De l’avis général des connaisseurs, c’était quand même mieux avec l’ancienne bassiste. A voir une fois, ça suffit. Mais j’irais peut-être quand même les revoir lundi à Orléans ! Après tout ça, on a rangé le matos, on a papoté à droite à gauche et on est rentré. Nationale 20 de nuit et sous la flotte, il y avait longtemps !