07/06/01 – Brigitte Bop, Nashville Pussy

Trabendo – Paris (75)

L’année dernière, Jean-Luc de Jostone Traffic nous avait fait joué à Orléans avec les Dogs et nous avait promis une première partie sur Paris. Il a tenu parole (Elvis le lui rendra) et nous a donc programmé avec les Nashville Pussy. On aurait préféré les New Bomb Turks mais on va pas faire le fine bouche. Bon, soyons clair, le seul contact que nous avons eu avec les Pussy, c’est la nouvelle bassiste qui nous a demandé : « What’s your name ? » pendant notre balance. Ce à quoi Charles lui a répondu : « Brigitte Bop, like Brigitte Bardot ». Point final. A part ça, on a eu le droit de poser nos amplis et notre batterie devant leur matériel, ce qui réduit copieusement l’espace vital sur scène. Heureusement qu’il n’y avait pas un troisième groupe, ils auraient mis leur batterie dans le public ! Enfin, on a tout de même eu droit à une balance/répétition des Pussy rien que pour nous et le répondeur du portable de Bruno Lopez (c’est bien parce qu’il nous a prêté son ampli et sa gratte !). Et bien ils jouent aussi fort que quand il y a 80 000 personnes, et la guitariste se roule par terre, sauf qu’elle est habillée et qu’elle porte des lunettes ! Après ça, on a quand même pu balancer et boire des bières en attendant 20 heures. On a alors envoyé un set court (35 minutes) ponctué de quelques blagues sur les chanteurs de hard et les motos japonaises, bonne ambiance, quoi. On a commencé par Career Opportunities, ce qui eu l’avantage de décoller les vieux du bar, dixit le bassiste des Bidochons (ex-Vampires, vous vous rendez compte ! Et j’ai touché sa chemisette !!! Harg !!! Et il a taxé une clope à Christophe Spielberg, un copain à moi et pas à vous!!! Trop Classe !!!), qui est pourtant un gars à qui on ne l’a fait pas ! Pour ce qui est du public, comment vous dire, c’était 130 balles l’entrée, c’était un jeudi soir à 20 heures, et c’était en 1ère partie d’un groupe de Hard rock US. Donc pas de punks à chien et un seul pogoteur, avec un tee-shirt de Slayer ! Malgré tout, l’accueil a été agréable (j’en ai même vu qui ont souri). Pour ce qui est de la suite, c’était le mur du son dans ta gueule, des bons dégueulis de guitare, un batteur-bûcheron, un chanteur-ours et une bassiste impassible. Le show est assuré par la gratteuse et elle le fait bien. De l’avis général des connaisseurs, c’était quand même mieux avec l’ancienne bassiste. A voir une fois, ça suffit. Mais j’irais peut-être quand même les revoir lundi à Orléans ! Après tout ça, on a rangé le matos, on a papoté à droite à gauche et on est rentré. Nationale 20 de nuit et sous la flotte, il y avait longtemps !

Extrait du site Brigitte Bop

17/12/00 – Jaunes les nonnes, Charlie’s Angels, Aaargh, Brigitte Bop

Paris (75)

Décollage de l’hôtel à midi, repas sur l’autoroute, comatage dans la bagnole, embouteillage dans Paris et arrivé au squatt pile à l’heure. Tout arrive. Jean-Mi nous fait visiter la cave : décor Mad Max 3 post punk, c’est cool. On se repose à droite à gauche, des potes commencent à arriver : on retrouve Droopy des Gasté, Florent et Zéric de Trauma Social, Obelix, Agnès, Jean-Jaques et Marie, ainsique pas mal de têtes parisiennes déjà vus dans les concerts. C’est dimanche et le punk a sorti sa plus belle panoplie, on se croitait à un défilé de mode. Niveau concert, c’est jaunes Les Nonnes qui commence : ils sont déguisés et font pas mal de bruit, le font très vite et les paroles sont assez marrantes. On pense évidemment aux Ludwig, mais avec une batterie. Ensuite, on a raté Charlie’s Angels parce qu’on était en train de manger. On a vu un peu de Aaargh; ils portent bien leur nom : c’est bruyant et ça va vite et on a l’impression que les paroles c’est tout le temps aaaaargh. On a donc joué en dernier et il y avait pas mal de monde encore. Gob 1er roi des punks a fait pratiquement tout le concert au milieu du pogo, on a dédié le concert à Camille, une demoiselle qui à fait l’entremetteuse pour qu’on joue au squatt et à François le
lillois. Le concert a été filmé, j’espère qu’on pourra récupérer la K7 et vous en faire profiter. Le concert était bien jusqu’à ce qu’un gros con se mette à jouer du nunchak et à vouloir pêter la gueule à tout le monde et notamment à Gob qui ne voulait pas lui prêter son micro pour qu’il imite le chanteur de Aaargh. On a fait une petite pause pour que le gros bébé se calme et on s’est achevé avec des reprises : LSD, Oberkampf, B Bop a lula. On est ensuite parti assez vite car Agnès qui nous a ramené avait garé la voiture Porte d’Orléans. On s’est donc fait un coup de métro et de Nationale 20 sous la pluie et on est rentré chez nous. Rendez-vous l’année prochaine, le siècle prochain, le millénaire prochain pour de nouvelles aventures.

Extrait du site Brigitte Bop

11/03/00 – Fiesta Konstroy

Avec Brigitte Bop, Schizo 99, L’Esprit du Clan, les Assoiffés

Paris 11ème (75)

Départ tardif d’Orléans dans la nouvelle Golf de Charles, zyva la frime ! A l’arrivée sur Paname, on reçoit un coup de fil de Yann et David qui en étaient à leur 3ème tour de la Bastille. On leur indique le chemin et on les rejoint peu de temps après. On est en retard mais comme d’hab’, les sympathiques organisateurs aussi. On retrouve Jean-Paul, notre super sonoman miniature, sur place. On déballe le matos et profite de la balance pour répéter notre nouveau morceau : wack n’woll. Comme son nom l’indique, c’est du rock n’ roll. Visiblement, ça plaît aux quelques vieux rockers présents, c’est bon signe. La suite est calme : en-cas, discussions avec les potes de Trauma retrouvés sur place et matage de clips des d’OTH et de Métal U. On n’a pas trop vu les 2 premiers groupes tendance métal rap core. C’est très bruyant mais ils dégagent une sacrée énergie. Comme la dernière fois, il fait horriblement chaud dans la salle (après la loi sur le bruit, il faudrait une loi sur la température dans les lieux de concert !). Finalement c’est notre tour. Les crêtes s’approche de la scène et la salle est bien pleine (environ 150 à 200 personnes). Et c’est parti : reprise des clash d’entrée pour donner le ton : c’est bien de punk-rock dont il s’agit ! Les morceaux s’enchaînent face à un pogo bien enlevé mais toujours sympathique malgré les clous sur les perfectos. On fait un peu de chanson à la demande et on se termine sur « Pas de voyou dans mon bar » des Trotskids. Il paraîtrait que Doumé était dans la salle et on ne le savait même pas. Tant pis, ce sera pour une autre fois. On aisse la place aux Assoiffés qui tardent à monter sur scène car le micro HF (c’est à dire sans fil) du chanteur ne marche pas. Finalement tout rentre dans l’ordre et ils peuvent enfin envoyer le ska-punk teinté d’alternatif de la belle époque. Sympa et dansant mais la chaleur est la même pour tous. Ca n’empêche pas le public d’apprécier. Pour notre part, on discute le bout de gras avec un des mecs de Bures sur Yvette venu faire de la pub pour le concert des Cadavres alors que le Tout-Paris est visiblement déjà au courant. Le chanteur des Koyotes vient nous confirmer le split du groupe. On est triste alors on boit un coup ensemble et on se donne rendez-vous le 1er avril. Un concert somme toute bien sympathique qui a été enregistré sur DAT. Bon la prochaine fois, c’est avec les Cadavres, ça va chier !