Visite chez Samuel « Milouf » Roux

Hier à l’invitation de Samuel « Milouf » Roux, passage à son atelier pour récupérer quelques archives papiers (affiches, flyers, zines et surtout maquettes de son travail). Comme d’habitude beaucoup de souvenirs partagés et parler de tout et de rien.
Longue continuation et merci pour les archives.
Les orages sont arrivés et nous nous sommes abrités chez Carl Jahier KW Infinity pour une petite livraison !!! La bise mon Carl !

Les Kobolds

Archive : Punky

Orléans (45) // 1988 – 1997 // Rock

1988 – 1989 : Yann Bauchet (chant), Punky (guitare), Jano (basse), Mathieu « Tuesday » Viallefond (batterie), Laurent Bauchet (parolier).
1990 : Yann Bauchet (chant), Punky (guitare), Jano (basse), Luc (batterie), Laurent Bauchet (parolier).
1991 : Yann Bauchet (chant), Fab (guitare), Jano (basse), Yann (batterie et chant), Laurent Bauchet (parolier).

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555.9

Orléans (45) // 1981 – 1982 // punk-rock

[ Groupe punk éphémère d'Orléans, quelques concerts dont "Olivet punk"  aux côtés de Radiation, Reich Orgasm et Komintern Sect. Le groupe s'arrête avec la disparition du second guitariste recherché par la police pour désertion ]

22/12/01 – Les Excités, Brigitte Bop

Briare (45)

Après quelques changements de musiciens, Les Excités ont quand même décidé de jeter l’éponge. Dommage, car la dernière formation carbure à mort. Ce soir, c’était donc le 1er des 3 concerts d’adieu des Compagnons du Putain de punk dans ta gueule. Car Les Excités, c’est du punk, du vrai, du pur, à la Exploited. C’est speed, c’est dur et ça fait du bien. No future jusqu’au bout des textes, toujours percutants et bien écrits. Des riffs simplistes joués sur le fil du rasoir. Le genre de groupe qui aurait pu jouer en Bretagne tous les soirs de la semaine. Bref, ce dernier concert de l’année s’annoncait … punk ! On a joué l’ordre de passage à pile ou face (on a gagné) puis au bras de fer (on a perdu … que dites-je, on s’est fait ridiculisé par le représentant des Excités (en fait un pote de Richard, le bassiste-chanteur) qui avait pourtant du mal à garder le yeux ouverts. C’est donc Les Excités qui ont ouvert le bal devant un public clairsemé. Et oui, froid + fin de mois + cadeaux de Noël + Briare (joli petit port de pêche pourtant !), ça en a refroidi plus d’un. Tant pis pour eux ! Parce que, putain, c’était bien ! Je ne vais pas en faire des tonnes, c’était une heure de pur punk avec des touches hivy Metaul et Richard qui hurle sa rage. C’est beau et ça donne des frissons !!! Un petit coup de Marseillaise pour finir et l’affaire est dans le sac. On prend la place doucement. Ce soir, c’est sérieux, on a 2 nouveaux morceaux. Vu qu’on les a fait 15 fois pendant les balances, les personnes présentes à ce moment chantent avec nous. Ca fait toujours plaisir. Les 2 passent bien. On va les garder. On fait aussi un peu les guignols avec le chapeau rouge à ponpon de Richard. Pas cool pour le head-banging, le ponpon dans l’oeil, ça fait mal ! Je ne recommencerais pas ! Pour marquer le coup, on balance aussi un « Excités, Excités, Excités oi, oi ! » de circonstance et le peu de public présent braille en coeur ! On termine avec un Couleurs Sur Paris spécial pour Richard, grand fan d’Oberkampf. On s’embrasse et on se tripote comme des gamines. Un peu émus, pas mal crevés et en tout cas super contents d’être ensemble. Les keufs arrivent juste pour vérifier qu’on a pas dépasser l’horaire. Faut dire que c’est moins risqué de venir faire chier les (très) sympathiques proprios du rade que d’aller voir si il y a une Rave an campagne, ce qui est le cas régulièrement dans le coin. Et voilà, après ça, comme d’hab’, on range le matos, on se souhaite de bonnes fêtes. On a beau être punk, on a quand même des familles et le sens des vraies valeurs catholiques !!! Joyeux Noël et see you l’année prochaine, alligator !!! Et vive le Rock !!!

Extrait du site Brigitte Bop

25/11/01 – Brigitte Bop, Jackie and the Cedrics

+ Le Zig-Zag / Zig au 108, avenue du Loiret à Olivet (45160)

Le lendemain, ça se passe au Zig, un discothèque qui fait aussi des concert. Une belle salle, bien refaite avec des putains de lights et une bonne sono (merci JP). Pour infos, il y a quand même les Bérurier Noir, les Meteors et Gildas Harzel qui ont joué ici. C’est pas rien !! C’est Jean-Luc Jostone qui fait tourné ce groupe de surf-music japonais et qui nous gentiment proposé la 1ère partie. C’est un autre Jean-Luc qui organise (c’est compliqué le rock à Orléans) et qui sait y faire : Nuts, bière, pinard et rillettes en backstage. Je me demande si on va pas demandé ça à chaque fois maintenant. Un seul hic, le concert est à 17 H et le créneau n’est pas encore dans les moeurs orléanaise. Même Beûn DDD, ce gros lâche, a oublié de venir ! Bref, on a joué devant une trentaine de personnes et il faut bien avoué qu’on les connaissait presque tous. Je ne vous les citerais pas, mais on a les noms. On a balancé un set court mais intense. On a fait les cons, on a bien rigolé. Ambiance décontractée. Anciens et nouveaux morceaux, quelques reprises désormais classiques : Les Rats, qui a bien plu à Saïd DDD et les Clash, qui a bien plu aux sympathiques japonais. On a tout filmé et enregistré et promis, on vous fera partager tout ça bientôt. Pour ce qui est de Jackie and the Cedrics, ils nous ont balancé un sacré set . D’abord, ils sont super sympas. Et puis, ils sont vachement bien habillés : costard 60’s et neud pap’, un vrai dessin de Margerin. Musicalement, c’est surf-rocknroll-rockabilly-twist, mélangeant des classiques (Tequila, Pulp fiction, Let’s dance, Oh Boy …) et des compos 100 % surf. Les dégueulis de Telecaster s’enchaînent aux roulements de tom bass et à divers cris d’animaux ! Hey ça twist ! Ca saute partout, ça grimpe sur les retours, ça se jette dans le public et ça se roule par terre. Quelques belles chorégraphies aussi. Bref, un bon moment de rock n’ roll et bien que 100 % hommes du soleil levant, ils causent bien la France (Hum, ça va ? Ca va bien ? Vous voulez dansez ? Hi, hi, hi) et présentent les morceaux. Un sens de la communication que pas mal de groupes français ne pratiquent plus. En conclusion, un horaire difficile et encore inhabituel. Une fois de plus, c’est Drucker qui a gagné. C’est bien dommage. Pourtant, à 22 heures, on était rentré au bercail pour Culture Pub … et plus si affinités.

Extrait du site Brigitte Bop

– 01/11/01 – Brigitte Bop et la Ruda Salska

+ L’Astrolabe, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)

Ha putain, y’avait longtemps qu’on avait pas joué, et ben on a pas été déçu ! Bonne salle, bon son, bonne organisation (à ce propos, merci à Punky (le Vrai) et ses amis : il y avait des Milky Way dans les loges, ces gens-là savent recevoir), et une salle pleine à craquer. Et c’est là que ça se complique … Déjà, les préventes achetées à la FNAC et à l’Office de tourisme, on n’a pas trop l’habitude. Ensuite, le public assis dans la salle avant le concert et pas en train de papoter au bar devant une bière, ça cachait quelque chose. Et le résultat ne s’est pas fait attendre. Pourtant, on a tout essayé pour les faire réagir : les blagues stupides, les faux solos, les chorégraphies ridiculo-hardrockiennes, les reprises de Renaud, parler en anglais, rigoler, faire les énervés, chanter, brailler, bref, tout … pour RIEN. Une apathie quasi-générale à l’exception d’une cinquantaine d’excités discéminés dans la salle au mileu de 550 cadavres qui nous ont regardé pendant une heure, sans bouger, sans sourire, sans parler. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé de gueuler « Que vive le rock libre » devant une jeunesse amorphe qui vous regarde comme si vous étiez un poste de télévision, moi si, c’était jeudi soir et je peux vous dire que ça fait … je ne sais pas, c’est indescriptible. Enfin voilà, on a tout donné, ils n’ont rien pris. Par la suite, ils ont quand même agité les bras en l’air comme leur demandait le chanteur de la Ruda. Un moyen de vérifier s’ils sont tous pubères avec du poil sous les bras peut-être ?!? En tout cas, messieurs de la Ruda Salska, votre public, vous pouvez le garder. Moi, je vais aller me payer une retraite complémentaire par capitalisation et dimanche, je vais aller causer de tout ça avec Blutch, ça va me faire du bien. Pour finir sur une note de gaieté, voici un petit florilège de propos entendus durant notre concert :

– Mais qu’est-ce qu’ils font ? Arrêtez. C’est pas du ska (une jeune fille visiblement bien informée)

– Alors ils viennent de Toulouse ? C’est bizarre, ils ont pas trop l’accent (Il faut avouer que nos potes les dahus-garous sont venus nous voir et qu’on leur a dit « bonjour les toulousains » quand ils sont arrivés)

– Il a l’air content le guitariste, il sourit (Une fan de Marilyn Manson, des Nashville Pussy, de Michel Sardou, de Popeck : entourez la bonne solution)

– Dis donc, il est costaud le bassiste (c’est vrai)

– Beeeeuuuaaarrrrrggggh (un jeune homme juste devant la scène. Il avait reniflé une capsule de Kronenbourg).

– Oui, du Nutella (une jeune fille évanouie à qui Punky demandait si elle avait mangé)

– Désolé, on vous a fait rater Pop-Stars (Bastos qui commençait à être un peu irrité par cette jeunesse complètement Universalisée)

– Vous qui aimez le ska, demain, il y a Carlos à Sandillon (Bastos pas encore énervé)

– Alors, elle vous plaît la salle des fêtes de mon boss ? (Charles dans l’après-midi)

– Bérurier Noir !!! (un inconnu à la fin de « que vive le rock libre ». Merci à toi)

Enfin, tout cela n’est pas très grave. On s’est quand même bien amusé sur scène, on a été interviewé par Radio Chrétien Fréquence et on a mangé des Milky way. Enfin, JP a enregistré le concert. Si ça pète, on vous le met en MP3, comme d’hab’.

Extrait du site Brigitte Bop

– 21/06/01 – Brigitte Bop et Garage Lopez

+ Le Carreau des Halles à Orléans (45)

Pour une fois que l’été arrive à la date prévue, ça tombe bien, la patronne du Carreau des Halles avait prévu le coup et nous avait demandé de jouer devant son bar avec un groupe de notre choix. Résultat, notre 10ème concert avec les Garage Lopez et une fois de plus, ça l’a fait ! Il y a un truc qui m’a toujours étonné chez les Lopez, c’est que bien que ce soit des vrais putain de rockers … ils arrivent toujours à l’heure, et ça c’est bizarre. Même si tout le monde s’en fout, moi, ça m’épate et j’avais envie de le dire. Par contre Yann, lui, c’est pas trop son truc. Il est quand même arrivé avec tout le matos avant qu’on se fasse péter la gueule par le public déjà nombreux et visiblement an manque de rock n’ roll. Qu’à celà ne tienne, on installe tout et les banlieusards attaquent avec la finesse qui les caractérise : Blitzkrieg Bop à fond. Ils se font un peu piquer la vedette par une blondasse raide def’ en maillot de bain qui fait des siennes mais ils récupèrent l’attention du public avec quelque blagues bien senties et surtout avec leur punk rock énergique (c’est comme ça qu’ils disent dans Rock Sound). Ils nous laissent ensuite la place. A ce moment-là, la blondasse sus-nommée est complètement à poil. C’est vrai qu’il fait chaud ! Elle sera rapidement évacuée par la Croix Rouge qui a dû la ramener à la piscine. Le public est constituer de vieux potes, de jeunes punks-rockers locaux, de vieux rockers et de pleins d’autres personnes qu’on ne connait pas. Le set a des petits airs de boulangerie vu le nombre important de pains, la palme revenant à Yann mais ça le fait rire car les Lopez, qui ont l’ouïe plus développée que le QI, saluent chacune de ses plantes. On essaie de rattraper la faiblesse de la technique par des blagues et des discours anti-Grouard (c’est notre nouveau Maire de droite) et ça passe. La rue est remplie, le pogo raisonnable et l’ambiance est rock n’ roll. Après un Cochran Blues à rallonge, c’est à nouveau aux Garage de répandre la bonne parole avec pas mal de vieux morceaux. Le public est un peu plus claisemé mais de plus en plus réceptif (saoul ?) à la musik de nos petits camarades. On a donc droit à la totale : la reprise de Subway, La compagnie créole, Jean Shulteiss et Coluche. Le public est définitivement conquis une fois de plus. Ils peuvent aller boire des bières la conscience tranquille. Pour notre part, on retourne sur la scène sans vraiment savoir ce qu’on va jouer. En gros, dès qu’il y en a un qui se souvient d’un titre de morceau, on le joue. On en profite pour placer quelques reprises pour les anciens : LSD, Oberkampf et autre Clash, comme ça tout le monde est content. Non content d’avoir instauré un couvre-feu pour les enfants, notre sympathique jeune maire RPR avait décidé que la fête de la musique finirait à 1 h du mat’. On a donc jouer jusqu’à 1 h 10, juste pour pouvoir dire qu’on a dépassé et aussi pour arrêter après le podium Pernod-play back du bout de la rue ! Qui c’est les punks là-dedans, bordel ?!? Après ça, bah, comm d’hab’, on a rangé le matos et on est rentré chacun chez soi. Rendez-vous la prochaine fois, pour le meilleur et le pire !

Extrait du site Brigitte Bop

31/05/01 – Défi’stival – Cité Rock

Avec Delabrosse, La Tordue, Les Ogres de Barback, Bamba Mussxam, Baco, I Jah Man, Bass massive : Courts toujours, Ten Dubians, K’ptain Planet, DJ Willy Man, UHT°, Apocalypse 45, Catrice Crew, Radykal Lyrix, Syndicat de la rime, La Baraka, Tilt, Lost reason, Backside, Def Daf

Parc de Charbonnière – Saint Jean de Braye (45)

Defi

09/09/00 – Sugarkane, Défense d’Afficher, Brigitte Bop

Couleurs Café – Fleury les Aubrais (45)

Premier concert de la rentrée, en pleine grève sans essence (qui n’a pas pour objectif de protéger l’environnement comme on pourrait le croire, mais au contraire pour le détruire moins cher), ça tombe bien, on joue à domicile, comme disent les millionnaires en short. On rejoint Gob dans la salle avec une bonne heure de retard et pour une fois, c’est Charles qui essayait de nous speeder, sans résultat. Yann et David arrive quant à eux encore une heure plus tard. On a quant même le temps de faire une petite balance et donc de changer tout le matos qui était prêt pour le 1er groupe. On s’en fout, c’est nous la tête d’affiche alors on fait ce qu’on veut, ha ha !.Une fois cette tâche ingrate effectuée (il faudra vraiment penser à trouver des mecs pour faire les balances à notre place) on se restaure très correctement à la fraîcheur de la nuit avec des jeunes fans copieusement éméchés et quelques orléanais respectables. Les 2 groupes qui nous précèdent sont extrêmement sympathiques et joue bien, mais c’est vraiment pas notre tasse de thé. Trop de notes pour nous, on ne comprend pas. Finalement, c’est notre tour et on se demande ce qu’on va faire car le public est assez jeune et très orléanais, donc c’est pas gagné pour le punk-rock. On attaque donc comme des débiles mais rapidement, la chaleur aidant, on arrête d’enchaîner les morceaux et on fait des poses et Bastos abreuve tout le monde de bla-bla et raconte connerie sur connerie. Le public est bien réceptif et l’ambiance est agréable. La chorégraphie de notre nouveau morceau instrumental remporte même un succès mérité. On arrive quand même à jouer (presque) tous nos morceaux et on arrête sur un « Bonsoir, c’était Guignol à Orléans » de circonstance. Pour un concert de rentrée, c’était bien.

Extrait du site Brigitte Bop

08/07/00 – Brigitte Bop, Dare Dare Devil

Bokal Muzik – Orléans (45)

Bon, on vous déjà décrit la situation d’Orléans au niveau sique, en gros, pas grand chose. Mais les choses bougent un peu grâce notamment aux gens du Bokal musik qui organisent régulièrement des petits concerts-apéro-merguez (18 – 22 heures) dans une bonne ambiance fêtedelhumaesque et dans une cour d’école . Ce jour-là, 150 personnes étaient présentes malgré un festival gratuit pour les djeunes parrainé par la Mairie au même moment. On est donc content qu’un concert DDD/B Bop regroupe autant de monde dans ces conditions, d’autant que certains sont même venus de l’Orne pour l’occasion (on les salue bien une fois de plus d’ailleurs !). Vu l’arrivée tardive de certains membres d’un des 2 groupes que nous ne citerons pas, en particulier celui qui emmenait tout le matos, la fin d’après-midi a plus donné lieu à des discussions entre gens de bonne compagnie (Eko n’ ko, Trauma, Excités …) qu’aux traditionnelles balances. Finalement, les DDD sont montés sur scène pour nous balancer les vieux tubes et encore plein de nouvelles chansons. Contrairement au petit Saïd qui était excité comme une puce (mais aussi très très mal coiffé) l’ami Blutch était en petite forme et n’a pas réussi à se lâcher comme il l’avait fait la dernière fois qu’on avait joué ensemble. Il faut dire qu’il était 19 heures et que son taux d’alcoolémie l’aurait autorisé à prendre le volant (sauf qu’il n’a pas son permis, mais ça c’est une autre histoire !). Ils nous ont quand même fait un bon concert et le public a apprécié. Pour notre part, on s’est bien amusé. On a attaqué avec un nouveau morceau (Sans retour ni consigne) et le public, bien chauffé par les DDD, a tout de suite répondu présent. C’était parti pour une bonne heure de pogo. On a eu le bon goût de jouer Julien Lepers et ça a été un festival de cul à l’air puisqu’un jeune fan qui n’attendait que ça s’est exhibé le postérieur, devançant d’une courte distance l’ami Zéric qui du coup a décidé, avec une certaine réussite, de déshabiller Gob, Charles et Yann. Seul Bastos, qui réserve son physique de rêve à sa chère et tendre épouse a décliné l’invitation. On a aussi balancé un autre nouveau morceau, et attention, pas des moindres puisque, grande première mondiale pour un groupe à textes comme nous, il s’agit d’un instrumental qui est surtout prétexte à un jeu de scène situé entre Les Chats Sauvages et Status Quo et lors duquel Gob se prend pour un guitare-hero. On s’est fini comme d’hab’ sur du rock n’ roll et Bastos a battu Blutch (« haut la main » aux dires du public) au jeu du chanteur le plus branleur de la soirée. C’est après 2 bonnes heures de glandouillage post-concert qu’on s’est tous retrouvé chez Bastos pour bouffer des pâtes et regardant des vidéos punks offertes par Richard l’Excité et K’role. Et maintenant, vacances!!!

08/05/00 – Art. 64, Blanao, Back Stab, Brigitte Bop

+ Salle des Fêtes au 33, rue B Million à Saint Jean de la Ruelle (45)

Ce soir c’est cool, on joue à domicile, comme diraient tous les feignants qui ont préféré boire des bières chez eux en matant la finale de la \ »Coupe de France des clubs qui ont réussi a battre d’autres clubs et même des fois des meilleurs qu’eux\ » que de venir au concert. En effet, Saint Jean de la Ruelle est une commune socialo bon teint de la banlieue d’Orléans qui a au moins le mérite de disposer d’une salle de taille raisonnable pour le rock n’ roll. Ce week-end donc, chez nous, c’étaient les fêtes de Jeanne d’Arc (illumination de la cathédrale, feu d’artifice et défilé de scouts, bidasses et autres greluche à cheval), le genre de week-end qu’on choisit d’habitude pour se barrer loin, genre Rennes pour aller voir Zeke. Mais depuis quelques années, \ »une bande de gauchistes\ » (dixit France 3 régional) a décidé d’organiser des contre-fêtes ou fête du mouvement social pour échapper à toutes ces beauferies avec concert le 1er soir et stands, rencontres, débats et pleins de spectacles le 2ème jour. Bref une excellente initiative à laquelle on s’est associé avec plaisir. On s’est donc retrouvé à la salle vers 18h avec le gars Jean-Paul \ »de mes deux\ » alias Brise-feuille, toujours prêt à massacrer quelques tympans. Après une balance aussi rapide qu’efficace vues les qualités phoniques de la salle, plus propice aux concours de belote qu’à la machine à pogo, on décide de retourner chez Charles boire des bières et du vin rouge en regardant la 1ère mi-temps du match (Sachez que Gob, non content d’avoir un grand pif et d’être une burne au ping-pong, est aussi fan du FC Nantes depuis 1927). Une fois cette tâche effectuée (22h30), on retourne à la salle en espérant voir un bout de Art. 64 qui devait jouer en 2nd, juste avant nous. Malheureusement, on apprend que Art. 64 vient juste de finir et le groupe de reggae-variétoche qui devait jouer en 1er à fait perdre au moins une heure à toute l’organisation et s’apprête à monter sur scène. Comme à notre habitude, on prend la chose comme des princes et on en profite pour aller bouffer des chips et de la salade de riz. Evidemment, vu le retard, on est obligé de réduire notre set (on avait prévu des percussions, des cuivres, des solos de guitare et de basse à tout-va, des samples, des performances ultra-physiques et une version de 19 minutes de Julien Lepers, tant pis ça sera pour une autre fois). Donc on est monté sur scène, on a gueulé, speedé à donf, sauté partout, Charles a craché de la flotte sur nous, Bastos et Yann ont fait péter la chorégraphie de la mort et on est parti en courant au bout d’1/2 heure de bordel. Somme toute un bon concert malgré le peu de public et un set des plus court !\

Extrait du site Brigitte Bop

– 28/01/00 – Brigitte Bop et les Dogs

+ L’Astrolabe, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)

Pour vous situer un peu le décor, l’Astrolabe, belle salle de musique de jeunes pour les jeunes est ouverte à Orléans depuis mars dernier. Evidemment, depuis cette date, il n’y a plus de concert dans les bars et évidemment, on y avait pas encore joué (pourtant on a déjà fait la 1ère partie de la Ruda Salska, ça prouve bien qu’on est pas des merdes). Bref, cette fois-ci ça y est, grâce à Jostone traffic (tourneur des Nashville Pussy et des New Bomb Turks), on peut enfin venir foutre le bordel dans cette salle. Dès la sortie du boulot, on file à la salle et là miracle, les 3 arrivages de Brigitte Bop débarquent quasiment simultanément devant l’entrée des artistes et à l’heure dite s’il vous plaît ! Le Dieu du Rock n’ roll serait-il avec nous ? La suite des événements nous pousse à penser le contraire. Après une balance-répèt’ efficace et une bonne plâtrée de nouilles (y avait longtemps), on file descendre des binouzes dans les belles loges jusqu’au signal de Jean-Luc Jostone : « Bon les gars, il est 9 heures, faudrait vous bouger l’cul ». Et c’est parti, comme en 40. Reprise de Clash et morceaux persos s’enchaînent sans respirer pendant un quart d’heure, jusqu’à ce que Charles décide de se raccorder et bousille son ampli en se rebranchant. Ni une ni deux, il va piquer l’ampli de Bastos et on reprend en se demandant à chaque morceau si on peut le jouer avec une seule guitare. De toute façon, on a pas le choix et on arrive tant bien que mal à finir le concert entre anarchie et improvisation. Comme dit le proverbe, nul n’est prophète en son pays. Si vous voulez vous faire un idée plus précise de ce concert, vous trouverez tous les morceaux sur ce site en MP3 (rubrique Tout à fond). Pour ce qui est de la suite, certains vieux puristes ont appréciés le set des Dogs mais la plupart du public n’a pas accroché. C’est quand même un groupe mythique et au moins ils ne font pas du ska. Finalement on a profité de l’occasion pour revoir plein de potes qu’on avait pas vu depuis longtemps et on avait pas 3 heures de route pour entrer chez nous. Donc un bon concert.

05/06/99 – Defi’stival

Avec Dolé, Missal, Geoffrey Oryema, Namas Pamos, Cornu, Arno, Furious Fiesta, Color Humano, Sergent Garcia, Le Blast, Ras Créol, Skatches Bao, Thiaroye Groove, Nokturnal, Kabal, Les dieux assassins, Les Femmes de demain

Parc de la Charbonnière – Saint Jean de Braye (45)

Defi

– 13/03/99 – Orléans lance l’Astrolabe

Ticket / Archive : Michel Rose

Avec : Les Trous Verts, les Grifters, Dare Dare Devil, Art 64, Bosco, NDE, D Frank, DJ Need et DJ Nico

+ Salle du Baron, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)