+ Parc des Expositions d’Orléans (45)
Organisation : Chaos Productions
+ Parc des Expositions d’Orléans (45)
Organisation : Chaos Productions
Avec : Trotskids, Kidnap, Reich Orgasm, Collabos, Komintern Sect, Camera Silens
+ Salle du Baron, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)
Organisation : Chaos Productions – 45 frs
Sub-Kids : Denis (guitare et chant), Fred Rok (guitare), Steve (basse), Bubu (batterie)
Kidnap : Frédo (chant), Chicol (guitare), Fonfon (guitare), Chicol (basse), Aldo (batterie)
Reich Orgasm : José (chant), Patrice Riff (guitare), Fabien (basse), Vandem (batterie)
Trotskids : Doumé (chant), Oliv (guitare), Denis (basse), Félipé (batterie)
Collabos : Raskal (chant), Steph (guitare), Hervé (basse), Frédéric Le Goff (batterie)
Komintern Sect : Carl (chant), Punky (guitare), Jano (basse), Thomas (batterie)
Camera Silens : Gilles (chant), Benoît (guitare), Eric (basse), Bruno (batterie)
+ Salle Dupré au 1, rue Dupré à Blois (41)
Organisation Ripost – 25 frs – 300 personnes
+ Le Zig-Zag / Zig au 108, avenue du Loiret à Olivet (45160)
REICH ORGASM : José (chant), Patrice Riff (guitare), Fabien (basse), Vandem (batterie). [ Les titres joués : Ethylique / Reich Orgasm / Si j’avais un marteau (de Claude François) / Born to kill (des Damned) / Futur pour tous / Rage / Sur une nappe de restaurant (de Jacques Dutronc) / Ma fiancée / Juin 40… ]
[ Sur le front : Punky. ]
Avec : Komintern Sect, Reich Orgasm, Trotskids et Kidnap
+ Centre Léo Lagrange au 219, rue de Bourgogne à Orléans (45000)
Organisation : Chaos Productions – 25 frs
Kidnap ne joua qu’un seul morceau !
REICH ORGASM : José (chant), Patrice Riff (guitare), Fabien (basse), Vandem (batterie)
[ Sur le front : Fesni. ]
Avec : Avec : Reich Orgasm, Komintern Sect, Radiation, 555.9, Idols, Cocktail, Raticide, Oppositie et Berlin Wallr
Salle des fêtes d’Olivet (45)
Organisation : La Centrale des Artistes du Centre – 20 frs
KOMINTERN SECT : Carl (chant), Punky (guitare), Jano (basse), Thomoï (batterie)
Avec : Reich Orgasm, Euthanasie, Civil Radio, Tiers État, D. Stop et Un Departement
+ Salle du Baron, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)
Organisation : Carrie – 25 frs
Émission : Visages du Centre – Production : France 3 Orléans
Reportage promotionnel pour le festival « le rock d’Orléans » le 9 mai à la salle du baron d’Orléans. Six groupes originaires du département s’y produisent : Reich Orgasm, D.Stop, Un Département, Euthanasie, Civil Radio, et Tiers-Etat.Télétrottoir sur le rock’n’roll auprès de personnes de tous âges dans les rues d’Orléans suivi d’un montage des prestations musicales de trois groupes du festival : Reich Orgasm, Euthanasie et D.Stop.Lors du télétrottoir : un monsieur âgé qualifie le rock’n’roll de « rigolade dépassée depuis longtemps ».
Garage des parents de Patrice Riff à Fleury les Aubrai (45)
REICH ORGASM : José (chant), Patrice Riff (guitare), Eric Mazout (basse), Vandem (batterie) : Les titres joués : Blitzkrieg bop (des Ramones) / Egoïste / Syphilis rock / Ma fiancée / Chômage / Rage / Réfractaire / Police oppression (d’Angelic Upstarts) / Si j’avais un marteau (de Claude François) / Baader / Né pour baiser.
Théâtre d’Orléans (45)
REICH ORGASM : José (chant), Eric Mazout (guitare), Serge Mirador (basse), Vandem (batterie)
HÉMORROÏDE : Patrice Riff (guitare)
Cafeteria de la FAC d’Orléans (45)
REICH ORGASM : José (chant), Patrice Riff (guitare), Eric Mazout (basse), Vandem (batterie)
Vierzon (18)
REICH ORGASM : José (chant), Eric Mazout (guitare), Serge Mirador (basse), Vandem (batterie)
Sur le front : Punky
Maison de la culture d’Orléans (45)
REICH ORGASM : José (chant), Eric Mazout (guitare), Serge Mirador (basse), Vandem (batterie)
Orléans (45) // Janvier 1978 – 1985 // Punk-rock
C’est sur la charogne des Sex Pistols que se forme Reich Orgasm au début de l’année 1978 sous l’impulsion d’Eric Mazout. Le groupe fait ses premiers faits d’armes avec des performances chaotiques plus que des concerts.
En I979 ils consternent le public orléanais en leur infligeant un concert plus axé sur la violence des textes que sur la conception intellectuelle d’une musique rétrograde.
En I98O C’est avec l’arrivée de Riff tout droit sorti d’Hémorroïde (poésie…) que le groupe va vraiment commencer à composer. L’émergence d’un nouveau public favorise la reconnaissance de leur style, notamment dans une série de concerts dont certains sont restés dans les annales (théâtre d’Orléans avec Hémorroïde, au Mille Club, à Vierzon, à la FAC d’Orléans et pour finir l’année dans le garage des parents de Riff avec Extranase (futur Komintern Sect)).
Premier enregistrement pour une démo comprenant les titres : Ethylique, Fiancée, Né pour baiser et Salope.
En 81 après une période d’interrogation et de refus de la new wave variété, ils repartent de plus belle avec des concerts au côté des Komintern Sect & Radiation (futur Kidnap). Devant le néant des labels punk, l’idée de se prendre en main commence à germer.
1982 aurait pu marquer la fin du groupe avec le service militaire pour trois d’entre eux. Mais au contraire c’est l’année du sacre avec pour commencer l’enregistrement au studio « L’Oreille Cassée » de quatre titres (dont « Si j’avais un marteau » qui reste aujourd’hui inédit) puis le « Rock d’Orléans » à la salle du Baron. A cette occasion un clip sera réalisé par FR3 sur le titre Ethylique au bar Le Germinal (repaire de toute la faune orléanaise) suivi du « Orléans Punk » à Olivet « Ils ne sont pas nombreux mais ils cassent comme beaucoup ». Même le départ d’Eric Mazout immédiatement remplacé par Fabien ne devait plus les arrêter. Festival punk à Blois et enfin sortie de la première réalisation de Chaos Productions « Apocalypse chaos » (avec Komintern Sect, Kidnap et No Pub).
Et ce fut 1983, année ponctuée par « Salope » sur « Chaos en France – volume 1 ».
Le peu d’entrain des organisateurs de concert effrayés par leur réputation de « groupe à problème », conduit la formation à se contenter d’exister uniquement par leurs nouvelles compositions et l’enregistrement au studio WW de ce qui allait donner l’unique album du groupe.
1984 c’est l’année de la consécration avec la sortie de l’album sur Chaos Productions, des concerts au centre Léo Lagrange, au « Zig-Zag » (avec les Barracudas), à la salle Dupré à Blois (Ripost) et à Loudéac (avec les Collabos), mais aussi la compilation « Chaos en France – Volume 2 » et pour finir
l’année en couille le bien nommé « Chaos festival » qui fut à la fois la consécration du label orléanais et son épitaphe. Le groupe se retrouve en décalage complet avec une partie du public, il décide de se séparer. C’est la fin d’une période.
1985, une apparition sur la dernière compilation « Chaos in Europe » avec le titre « Supporter ». Lors de l’enregistrement au studio W.W, le groupe rend son dernier souffle.
Euthanasie