– Hémorroïde

Orléans (45) // 1978 – 1980 // Punk-rock

  • : Patrice Riff (guitare), Philippe Furet (guitare), Georges Asselineau « p’tit Jojo » – Chant (Magixmen, Meb),M’tito – Basse, Terrache – Synthé, Toto – Batterie

Hémorroïde : Un problème pour beaucoup, mais aussi un groupe orléanais en 1979. Line-up : Philippe Furet (guitare) Georges Asselineau (chant), M’tito (basse) Terrache (synthé) et Toto (batterie). Les 3 derniers n’ont pas continué dans la musique, par contre, Phil, après un court passage dans Reich Orgasm fondera Minitrip puis Phil Trip. Quant à Georges, dit P’tit Jojo, il sera 15 ans plus tard le premier chanteur des Magixmen, (futurs MEB) avec Monseigneur (guitare, ex Prospectors), Moun (basse) et Sam (batterie). Hémorroïde a entre partagé l’affiche au Théâtre d’Orléans avec Important, futurs Civils Radio.

Philippe Furet

– Reich Orgasm

Orléans (45) // Janvier 1978 – 1985 // Punk-rock

  • 1978 : José (chant), Eric Mazout (guitare), Serge Mirador (basse), Vandem (batterie).
  • 1980 : José (chant), Patrice Riff (guitare), Eric Mazout (basse), Vandem (batterie).
  • 1982 : José (chant), Patrice Riff (guitare), Fabien (basse), Vandem (batterie).

C’est sur la charogne des Sex Pistols que se forme Reich Orgasm au début de l’année 1978 sous l’impulsion d’Eric Mazout.  Le groupe fait ses premiers faits d’armes avec des performances chaotiques plus que des concerts.
En I979 ils consternent le public orléanais en leur infligeant un concert plus axé sur la violence des textes que sur la conception intellectuelle d’une musique rétrograde.
En I98O C’est avec l’arrivée de Riff tout droit sorti d’Hémorroïde (poésie…) que le groupe va vraiment commencer à composer. L’émergence d’un nouveau public favorise la reconnaissance de leur style, notamment dans une série de concerts dont certains sont restés dans les annales (théâtre d’Orléans avec Hémorroïde, au Mille Club, à Vierzon, à la FAC d’Orléans et pour finir l’année dans le garage des parents de Riff avec Extranase (futur Komintern Sect)).
Premier enregistrement pour une démo comprenant les titres : Ethylique, Fiancée, Né pour baiser et Salope.
En 81 après une période d’interrogation et de refus de la new wave variété, ils repartent de plus belle avec des concerts au côté des Komintern Sect & Radiation (futur Kidnap). Devant le néant des labels punk, l’idée de se prendre en main commence à germer.
1982 aurait pu marquer la fin du groupe avec le service militaire pour trois d’entre eux. Mais au contraire c’est l’année du sacre avec pour commencer l’enregistrement au studio « L’Oreille Cassée » de quatre titres (dont « Si j’avais un marteau » qui reste aujourd’hui inédit) puis le « Rock d’Orléans » à la salle du Baron.  A cette occasion un clip sera réalisé par FR3 sur le titre Ethylique au bar Le Germinal (repaire de toute la faune orléanaise) suivi du « Orléans Punk » à  Olivet « Ils ne sont pas nombreux mais ils cassent comme beaucoup ». Même le départ d’Eric Mazout immédiatement remplacé par Fabien ne devait plus les arrêter. Festival punk à Blois et enfin sortie de la première réalisation de Chaos Productions « Apocalypse chaos » (avec Komintern Sect, Kidnap et No Pub).
Et ce fut 1983, année ponctuée par « Salope » sur « Chaos en France – volume 1 ».
Le peu d’entrain des organisateurs de concert effrayés par leur réputation de « groupe à problème », conduit la formation à se contenter d’exister uniquement par leurs nouvelles compositions et l’enregistrement au studio WW de ce qui allait donner l’unique album du groupe.
1984 c’est l’année de la consécration avec la sortie de l’album sur Chaos Productions, des concerts au centre Léo Lagrange, au « Zig-Zag » (avec les Barracudas), à la salle Dupré à Blois (Ripost) et à Loudéac (avec les Collabos), mais aussi la compilation « Chaos en France – Volume 2 » et pour finir
l’année en couille le bien nommé « Chaos festival » qui fut à la fois la consécration du label orléanais et son épitaphe. Le groupe se retrouve en décalage complet avec une partie du public, il décide de se séparer. C’est la fin d’une période.
1985, une apparition sur la dernière compilation « Chaos in Europe » avec le titre « Supporter ». Lors de l’enregistrement au studio W.W, le groupe rend son dernier souffle.
Euthanasie