08/05/00 – Art. 64, Blanao, Back Stab, Brigitte Bop

+ Salle des Fêtes au 33, rue B Million à Saint Jean de la Ruelle (45)

Ce soir c’est cool, on joue à domicile, comme diraient tous les feignants qui ont préféré boire des bières chez eux en matant la finale de la \ »Coupe de France des clubs qui ont réussi a battre d’autres clubs et même des fois des meilleurs qu’eux\ » que de venir au concert. En effet, Saint Jean de la Ruelle est une commune socialo bon teint de la banlieue d’Orléans qui a au moins le mérite de disposer d’une salle de taille raisonnable pour le rock n’ roll. Ce week-end donc, chez nous, c’étaient les fêtes de Jeanne d’Arc (illumination de la cathédrale, feu d’artifice et défilé de scouts, bidasses et autres greluche à cheval), le genre de week-end qu’on choisit d’habitude pour se barrer loin, genre Rennes pour aller voir Zeke. Mais depuis quelques années, \ »une bande de gauchistes\ » (dixit France 3 régional) a décidé d’organiser des contre-fêtes ou fête du mouvement social pour échapper à toutes ces beauferies avec concert le 1er soir et stands, rencontres, débats et pleins de spectacles le 2ème jour. Bref une excellente initiative à laquelle on s’est associé avec plaisir. On s’est donc retrouvé à la salle vers 18h avec le gars Jean-Paul \ »de mes deux\ » alias Brise-feuille, toujours prêt à massacrer quelques tympans. Après une balance aussi rapide qu’efficace vues les qualités phoniques de la salle, plus propice aux concours de belote qu’à la machine à pogo, on décide de retourner chez Charles boire des bières et du vin rouge en regardant la 1ère mi-temps du match (Sachez que Gob, non content d’avoir un grand pif et d’être une burne au ping-pong, est aussi fan du FC Nantes depuis 1927). Une fois cette tâche effectuée (22h30), on retourne à la salle en espérant voir un bout de Art. 64 qui devait jouer en 2nd, juste avant nous. Malheureusement, on apprend que Art. 64 vient juste de finir et le groupe de reggae-variétoche qui devait jouer en 1er à fait perdre au moins une heure à toute l’organisation et s’apprête à monter sur scène. Comme à notre habitude, on prend la chose comme des princes et on en profite pour aller bouffer des chips et de la salade de riz. Evidemment, vu le retard, on est obligé de réduire notre set (on avait prévu des percussions, des cuivres, des solos de guitare et de basse à tout-va, des samples, des performances ultra-physiques et une version de 19 minutes de Julien Lepers, tant pis ça sera pour une autre fois). Donc on est monté sur scène, on a gueulé, speedé à donf, sauté partout, Charles a craché de la flotte sur nous, Bastos et Yann ont fait péter la chorégraphie de la mort et on est parti en courant au bout d’1/2 heure de bordel. Somme toute un bon concert malgré le peu de public et un set des plus court !\

Extrait du site Brigitte Bop

19/02/00 – Brigitte Bop, Booby Hatch, DJ Alien

Vierzon (18)

Exceptionnel ! Pour la 2ème fois consécutive, on arrive sur le lieu du concert à 19 h 00 en même temps que Yann, qui avait jusqu’à présent tendance à imiter Mick Jones (du Clash, bande d’ignares) jusque dans ces retards. Ce coup-ci, c’est David qui s’est fait remarquer en arrivant vers 21 h 00, pour un concert annoncé à 20 h 00, c’est pas mal, surtout après une journée de boulot, vous voyez un peu l’état de la bête ! Bref, en l’attendant, on boit des bières et on écoute Stéphane de l’Eko N’ Ko nous raconter son enfance à Brunoy et ses périples en Autriche (Stéphane parle l’autrichien avec un léger accent Wermarcht, c’est un vrai plaisir). On s’enfile aussi un peu de manger végétarien, et hop direction la scène (David est arrivé entre temps, comme on le disait au début). On peine un peu à démarrer sans balance mais la jeunesse vierzonnaise à envie de bouger, alors on y va. La température doit avoisiner les 50 degrés et le taux de CO2 doit approcher les 200 %, donc on en chie comme des boeufs (dans un concert organisé par des végétariens, c’est un comble). On arrive quand même à speeder et à bien s’amuser, et ça tombe bien, c’est le genre de truc communicatif. On se termine avec Song in english et White Riot en rappel. David plie aussitôt sa batterie en rentre immédiatement se coucher à Bouzy. Est-il resté 2 heures ? A priori non. DJ Alien prend la relève pour une petite 1/2 heure de mix. Pas très rigolo dans l’ensemble. Booby Hatch prend la suite. C’est du ska. Nous, on aime pas trop le ska, sûrement parce que c’est à la mode. Le seul intérêt pour nous de jouer avec un groupe de ska, c’est qu’il y a plein de minettes qui dansent dans le public, même quand on joue, et Gob il aime bien ça les petites minettes, surtout, si elle joue au ping-pong. En tout cas le ska de Booby Hatch ne nous a pas transcendé, même s’il faut reconnaître que c’était bien fait, avec une bonne section cuivre. On est donc rentré dormir chez nous bien gentiment et la RN 20, même dans l’autre sens … c’est chiant. Au fait, la prochaine fois, on joue avec les Assoifés, c’est cool, y’ aura des minettes

– 28/01/00 – Brigitte Bop et les Dogs

+ L’Astrolabe, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)

Pour vous situer un peu le décor, l’Astrolabe, belle salle de musique de jeunes pour les jeunes est ouverte à Orléans depuis mars dernier. Evidemment, depuis cette date, il n’y a plus de concert dans les bars et évidemment, on y avait pas encore joué (pourtant on a déjà fait la 1ère partie de la Ruda Salska, ça prouve bien qu’on est pas des merdes). Bref, cette fois-ci ça y est, grâce à Jostone traffic (tourneur des Nashville Pussy et des New Bomb Turks), on peut enfin venir foutre le bordel dans cette salle. Dès la sortie du boulot, on file à la salle et là miracle, les 3 arrivages de Brigitte Bop débarquent quasiment simultanément devant l’entrée des artistes et à l’heure dite s’il vous plaît ! Le Dieu du Rock n’ roll serait-il avec nous ? La suite des événements nous pousse à penser le contraire. Après une balance-répèt’ efficace et une bonne plâtrée de nouilles (y avait longtemps), on file descendre des binouzes dans les belles loges jusqu’au signal de Jean-Luc Jostone : « Bon les gars, il est 9 heures, faudrait vous bouger l’cul ». Et c’est parti, comme en 40. Reprise de Clash et morceaux persos s’enchaînent sans respirer pendant un quart d’heure, jusqu’à ce que Charles décide de se raccorder et bousille son ampli en se rebranchant. Ni une ni deux, il va piquer l’ampli de Bastos et on reprend en se demandant à chaque morceau si on peut le jouer avec une seule guitare. De toute façon, on a pas le choix et on arrive tant bien que mal à finir le concert entre anarchie et improvisation. Comme dit le proverbe, nul n’est prophète en son pays. Si vous voulez vous faire un idée plus précise de ce concert, vous trouverez tous les morceaux sur ce site en MP3 (rubrique Tout à fond). Pour ce qui est de la suite, certains vieux puristes ont appréciés le set des Dogs mais la plupart du public n’a pas accroché. C’est quand même un groupe mythique et au moins ils ne font pas du ska. Finalement on a profité de l’occasion pour revoir plein de potes qu’on avait pas vu depuis longtemps et on avait pas 3 heures de route pour entrer chez nous. Donc un bon concert.