Alain Moisan

Tours (37) // 1978 – ?

  • : Alain Moisan (guitare), François Jagut (guitare), Bertrand Maillot (batterie), Christian Gentet (contrebasse), François Couturier (piano), Jean-Jacques Rulhmann (saxophone, clarinette et flute).
  • 1979 : Alain Moisan (guitare), François Ferrari (basse), Léo Monnin (basse), Jean-François Bouchet d’Angély (batterie), Francisco Pernias (piano et claviers), Aimé Elbaz (saxophone)

22/12/01 – Les Excités, Brigitte Bop

Briare (45)

Après quelques changements de musiciens, Les Excités ont quand même décidé de jeter l’éponge. Dommage, car la dernière formation carbure à mort. Ce soir, c’était donc le 1er des 3 concerts d’adieu des Compagnons du Putain de punk dans ta gueule. Car Les Excités, c’est du punk, du vrai, du pur, à la Exploited. C’est speed, c’est dur et ça fait du bien. No future jusqu’au bout des textes, toujours percutants et bien écrits. Des riffs simplistes joués sur le fil du rasoir. Le genre de groupe qui aurait pu jouer en Bretagne tous les soirs de la semaine. Bref, ce dernier concert de l’année s’annoncait … punk ! On a joué l’ordre de passage à pile ou face (on a gagné) puis au bras de fer (on a perdu … que dites-je, on s’est fait ridiculisé par le représentant des Excités (en fait un pote de Richard, le bassiste-chanteur) qui avait pourtant du mal à garder le yeux ouverts. C’est donc Les Excités qui ont ouvert le bal devant un public clairsemé. Et oui, froid + fin de mois + cadeaux de Noël + Briare (joli petit port de pêche pourtant !), ça en a refroidi plus d’un. Tant pis pour eux ! Parce que, putain, c’était bien ! Je ne vais pas en faire des tonnes, c’était une heure de pur punk avec des touches hivy Metaul et Richard qui hurle sa rage. C’est beau et ça donne des frissons !!! Un petit coup de Marseillaise pour finir et l’affaire est dans le sac. On prend la place doucement. Ce soir, c’est sérieux, on a 2 nouveaux morceaux. Vu qu’on les a fait 15 fois pendant les balances, les personnes présentes à ce moment chantent avec nous. Ca fait toujours plaisir. Les 2 passent bien. On va les garder. On fait aussi un peu les guignols avec le chapeau rouge à ponpon de Richard. Pas cool pour le head-banging, le ponpon dans l’oeil, ça fait mal ! Je ne recommencerais pas ! Pour marquer le coup, on balance aussi un « Excités, Excités, Excités oi, oi ! » de circonstance et le peu de public présent braille en coeur ! On termine avec un Couleurs Sur Paris spécial pour Richard, grand fan d’Oberkampf. On s’embrasse et on se tripote comme des gamines. Un peu émus, pas mal crevés et en tout cas super contents d’être ensemble. Les keufs arrivent juste pour vérifier qu’on a pas dépasser l’horaire. Faut dire que c’est moins risqué de venir faire chier les (très) sympathiques proprios du rade que d’aller voir si il y a une Rave an campagne, ce qui est le cas régulièrement dans le coin. Et voilà, après ça, comme d’hab’, on range le matos, on se souhaite de bonnes fêtes. On a beau être punk, on a quand même des familles et le sens des vraies valeurs catholiques !!! Joyeux Noël et see you l’année prochaine, alligator !!! Et vive le Rock !!!

Extrait du site Brigitte Bop

25/11/01 – Brigitte Bop, Jackie and the Cedrics

+ Le Zig-Zag / Zig au 108, avenue du Loiret à Olivet (45160)

Le lendemain, ça se passe au Zig, un discothèque qui fait aussi des concert. Une belle salle, bien refaite avec des putains de lights et une bonne sono (merci JP). Pour infos, il y a quand même les Bérurier Noir, les Meteors et Gildas Harzel qui ont joué ici. C’est pas rien !! C’est Jean-Luc Jostone qui fait tourné ce groupe de surf-music japonais et qui nous gentiment proposé la 1ère partie. C’est un autre Jean-Luc qui organise (c’est compliqué le rock à Orléans) et qui sait y faire : Nuts, bière, pinard et rillettes en backstage. Je me demande si on va pas demandé ça à chaque fois maintenant. Un seul hic, le concert est à 17 H et le créneau n’est pas encore dans les moeurs orléanaise. Même Beûn DDD, ce gros lâche, a oublié de venir ! Bref, on a joué devant une trentaine de personnes et il faut bien avoué qu’on les connaissait presque tous. Je ne vous les citerais pas, mais on a les noms. On a balancé un set court mais intense. On a fait les cons, on a bien rigolé. Ambiance décontractée. Anciens et nouveaux morceaux, quelques reprises désormais classiques : Les Rats, qui a bien plu à Saïd DDD et les Clash, qui a bien plu aux sympathiques japonais. On a tout filmé et enregistré et promis, on vous fera partager tout ça bientôt. Pour ce qui est de Jackie and the Cedrics, ils nous ont balancé un sacré set . D’abord, ils sont super sympas. Et puis, ils sont vachement bien habillés : costard 60’s et neud pap’, un vrai dessin de Margerin. Musicalement, c’est surf-rocknroll-rockabilly-twist, mélangeant des classiques (Tequila, Pulp fiction, Let’s dance, Oh Boy …) et des compos 100 % surf. Les dégueulis de Telecaster s’enchaînent aux roulements de tom bass et à divers cris d’animaux ! Hey ça twist ! Ca saute partout, ça grimpe sur les retours, ça se jette dans le public et ça se roule par terre. Quelques belles chorégraphies aussi. Bref, un bon moment de rock n’ roll et bien que 100 % hommes du soleil levant, ils causent bien la France (Hum, ça va ? Ca va bien ? Vous voulez dansez ? Hi, hi, hi) et présentent les morceaux. Un sens de la communication que pas mal de groupes français ne pratiquent plus. En conclusion, un horaire difficile et encore inhabituel. Une fois de plus, c’est Drucker qui a gagné. C’est bien dommage. Pourtant, à 22 heures, on était rentré au bercail pour Culture Pub … et plus si affinités.

Extrait du site Brigitte Bop

– 24/11/01 – Les Nez Rouges et Brigitte Bop

Mouzay (37)

Voilà ce que j’appelle un bon petit week-end ! Deux concerts alors que 3 semaines avant, on avait encore rien de prévu, c’est cool !! Le 1er nous a été proposé par les Nez rouges par mel interposé. Viva el world wide pogo ! On a donc pris tranquillos la direction de Loches en plein milieu de cet après-midi et on s’est cogné plus de 150 bornes dans le brouillard, au doux son d’Oxymoron et de vieilles K7 punk oi 70’s de Gob. Calme et volupté. On est évidemment arrivé avec pas mal de retard, mettant ainsi fin au calvaire des organisateurs qui n’y croyaient plus. Comme d’hab’, papotage, montage de matos, balance et saucisse-lentilles. Ce sont les sympathiques Nez rouges qui ont ouvert le bal devant la quarantaine de personnes qui avait bravé le climat hostile de la Touraine hivernale. On a eu droit à une petite heure de pur rock alternatif, au sens le plus noble du terme : déguisement, humour, auto-dérision, chant en français revendicatif mais sans prise de tête, solo de violon, comptines et poing levé. Ca rapelle, les Garçons bouchers (surtout le violon), les Ludwig et bien sûr les Bérus. Bref, du bon qui deviendra excellent quand ils accepteront de faire des morceaux de moins de 7 minutes. On a pris la suite devant un public nettement plus clairesemé. Faut dire qu’il y avait pas mal d’ados boutonneux locaux qui sont rentrés chez eux après s’être émancipé dans le pogo des Nez rouges. Maman est sympa mais papa ne veut pas que je rentre après 22 H. On a quand même joué pas loin d’une heure et demi. On a même refait « La Jeunesse » sur demande pressante d’Antoine mais on a pas poussé jusqu’à « la Rumba du commissariat ». On a péter des cordes, mais ça c’est pas très original. On a fini sur une sacrée volée de reprises, pour la plus grande joie de « Crête rouge » et de quelques autres : Oberkampf, Rats, Clash, LSD … Après ça, retour version Nuit et brouillard mais avec une arrivée plus agréable : au lit avec les oreilles qui sifflent, une haleine clopes/Kro/coca abominable et des images de salles de bar paumées au fin-fond de la cambrousse, de pogo et de punks à chien. Soirée rajeunissante.

Extrait du site Brigitte Bop

– 01/11/01 – Brigitte Bop et la Ruda Salska

+ L’Astrolabe, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)

Ha putain, y’avait longtemps qu’on avait pas joué, et ben on a pas été déçu ! Bonne salle, bon son, bonne organisation (à ce propos, merci à Punky (le Vrai) et ses amis : il y avait des Milky Way dans les loges, ces gens-là savent recevoir), et une salle pleine à craquer. Et c’est là que ça se complique … Déjà, les préventes achetées à la FNAC et à l’Office de tourisme, on n’a pas trop l’habitude. Ensuite, le public assis dans la salle avant le concert et pas en train de papoter au bar devant une bière, ça cachait quelque chose. Et le résultat ne s’est pas fait attendre. Pourtant, on a tout essayé pour les faire réagir : les blagues stupides, les faux solos, les chorégraphies ridiculo-hardrockiennes, les reprises de Renaud, parler en anglais, rigoler, faire les énervés, chanter, brailler, bref, tout … pour RIEN. Une apathie quasi-générale à l’exception d’une cinquantaine d’excités discéminés dans la salle au mileu de 550 cadavres qui nous ont regardé pendant une heure, sans bouger, sans sourire, sans parler. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé de gueuler « Que vive le rock libre » devant une jeunesse amorphe qui vous regarde comme si vous étiez un poste de télévision, moi si, c’était jeudi soir et je peux vous dire que ça fait … je ne sais pas, c’est indescriptible. Enfin voilà, on a tout donné, ils n’ont rien pris. Par la suite, ils ont quand même agité les bras en l’air comme leur demandait le chanteur de la Ruda. Un moyen de vérifier s’ils sont tous pubères avec du poil sous les bras peut-être ?!? En tout cas, messieurs de la Ruda Salska, votre public, vous pouvez le garder. Moi, je vais aller me payer une retraite complémentaire par capitalisation et dimanche, je vais aller causer de tout ça avec Blutch, ça va me faire du bien. Pour finir sur une note de gaieté, voici un petit florilège de propos entendus durant notre concert :

– Mais qu’est-ce qu’ils font ? Arrêtez. C’est pas du ska (une jeune fille visiblement bien informée)

– Alors ils viennent de Toulouse ? C’est bizarre, ils ont pas trop l’accent (Il faut avouer que nos potes les dahus-garous sont venus nous voir et qu’on leur a dit « bonjour les toulousains » quand ils sont arrivés)

– Il a l’air content le guitariste, il sourit (Une fan de Marilyn Manson, des Nashville Pussy, de Michel Sardou, de Popeck : entourez la bonne solution)

– Dis donc, il est costaud le bassiste (c’est vrai)

– Beeeeuuuaaarrrrrggggh (un jeune homme juste devant la scène. Il avait reniflé une capsule de Kronenbourg).

– Oui, du Nutella (une jeune fille évanouie à qui Punky demandait si elle avait mangé)

– Désolé, on vous a fait rater Pop-Stars (Bastos qui commençait à être un peu irrité par cette jeunesse complètement Universalisée)

– Vous qui aimez le ska, demain, il y a Carlos à Sandillon (Bastos pas encore énervé)

– Alors, elle vous plaît la salle des fêtes de mon boss ? (Charles dans l’après-midi)

– Bérurier Noir !!! (un inconnu à la fin de « que vive le rock libre ». Merci à toi)

Enfin, tout cela n’est pas très grave. On s’est quand même bien amusé sur scène, on a été interviewé par Radio Chrétien Fréquence et on a mangé des Milky way. Enfin, JP a enregistré le concert. Si ça pète, on vous le met en MP3, comme d’hab’.

Extrait du site Brigitte Bop

– 21/06/01 – Brigitte Bop et Garage Lopez

+ Le Carreau des Halles à Orléans (45)

Pour une fois que l’été arrive à la date prévue, ça tombe bien, la patronne du Carreau des Halles avait prévu le coup et nous avait demandé de jouer devant son bar avec un groupe de notre choix. Résultat, notre 10ème concert avec les Garage Lopez et une fois de plus, ça l’a fait ! Il y a un truc qui m’a toujours étonné chez les Lopez, c’est que bien que ce soit des vrais putain de rockers … ils arrivent toujours à l’heure, et ça c’est bizarre. Même si tout le monde s’en fout, moi, ça m’épate et j’avais envie de le dire. Par contre Yann, lui, c’est pas trop son truc. Il est quand même arrivé avec tout le matos avant qu’on se fasse péter la gueule par le public déjà nombreux et visiblement an manque de rock n’ roll. Qu’à celà ne tienne, on installe tout et les banlieusards attaquent avec la finesse qui les caractérise : Blitzkrieg Bop à fond. Ils se font un peu piquer la vedette par une blondasse raide def’ en maillot de bain qui fait des siennes mais ils récupèrent l’attention du public avec quelque blagues bien senties et surtout avec leur punk rock énergique (c’est comme ça qu’ils disent dans Rock Sound). Ils nous laissent ensuite la place. A ce moment-là, la blondasse sus-nommée est complètement à poil. C’est vrai qu’il fait chaud ! Elle sera rapidement évacuée par la Croix Rouge qui a dû la ramener à la piscine. Le public est constituer de vieux potes, de jeunes punks-rockers locaux, de vieux rockers et de pleins d’autres personnes qu’on ne connait pas. Le set a des petits airs de boulangerie vu le nombre important de pains, la palme revenant à Yann mais ça le fait rire car les Lopez, qui ont l’ouïe plus développée que le QI, saluent chacune de ses plantes. On essaie de rattraper la faiblesse de la technique par des blagues et des discours anti-Grouard (c’est notre nouveau Maire de droite) et ça passe. La rue est remplie, le pogo raisonnable et l’ambiance est rock n’ roll. Après un Cochran Blues à rallonge, c’est à nouveau aux Garage de répandre la bonne parole avec pas mal de vieux morceaux. Le public est un peu plus claisemé mais de plus en plus réceptif (saoul ?) à la musik de nos petits camarades. On a donc droit à la totale : la reprise de Subway, La compagnie créole, Jean Shulteiss et Coluche. Le public est définitivement conquis une fois de plus. Ils peuvent aller boire des bières la conscience tranquille. Pour notre part, on retourne sur la scène sans vraiment savoir ce qu’on va jouer. En gros, dès qu’il y en a un qui se souvient d’un titre de morceau, on le joue. On en profite pour placer quelques reprises pour les anciens : LSD, Oberkampf et autre Clash, comme ça tout le monde est content. Non content d’avoir instauré un couvre-feu pour les enfants, notre sympathique jeune maire RPR avait décidé que la fête de la musique finirait à 1 h du mat’. On a donc jouer jusqu’à 1 h 10, juste pour pouvoir dire qu’on a dépassé et aussi pour arrêter après le podium Pernod-play back du bout de la rue ! Qui c’est les punks là-dedans, bordel ?!? Après ça, bah, comm d’hab’, on a rangé le matos et on est rentré chacun chez soi. Rendez-vous la prochaine fois, pour le meilleur et le pire !

Extrait du site Brigitte Bop

31/05/01 – Défi’stival – Cité Rock

Avec Delabrosse, La Tordue, Les Ogres de Barback, Bamba Mussxam, Baco, I Jah Man, Bass massive : Courts toujours, Ten Dubians, K’ptain Planet, DJ Willy Man, UHT°, Apocalypse 45, Catrice Crew, Radykal Lyrix, Syndicat de la rime, La Baraka, Tilt, Lost reason, Backside, Def Daf

Parc de Charbonnière – Saint Jean de Braye (45)

Defi

– 10/02/01 – Garage Lopez et Brigitte Bop

Bar La Marmite à Preuilly

C’est la 2ème fois qu’on commence l’année par un concert avec les Stalag Loupèch, ça ne va pas tarder à devenir un rituel. Cette fois-ci, le rendez-vous était organisé à La Marmite, fameux bar-concert du Berry. Ce qui est bien à la Marmite, c’est que moins il y a de public et plus on s’amuse. C’est un peu comme une répète mais avec des lights et qulques potes. En l’occurrence, sur la vingtaine de personnes présentes, il ne devait pas y avoir plus de 3 ou 4 têtes inconnues. L’autre intérêt de La Marmite, c’est la bouffe. On a eu droit à une belle poule au pot juste avant de jouer, ce qui n’a pas empêché les Lopez de nous faire un bon concert (juste après le café, pour ma part j’aurais vraiment eu du mal). Quelques nouveaux morceaux qui respirent la joie de vivre et le sur-endettement, quelques tubes immortels (la piscine, Elvis …) et une reprise des Beatles, le tout enrobé (c’est le mot) d’un Bruno au top de sa forme. Il faut dire qu’il vient de s’offrir une belle guitare le gars Bruno, la même que le guitariste des Ramones et ça tombe bien, il ne fait pas beaucoup plus d’accord que lui. On a donc bien rigolé de les voir faire les singes devant … pas grand monde. Ensuite, bah il a bien fallu qu’on y aille aussi. On a donc joué pour nos potes. Le seul fait marquant, c’est qu’on a fait un nouveau morceau qu’on avait à peine réussi à finir en répèt’ et qu’il est passé comme une lettre à la Poste. Ca s’appelle Pas de quoi rigoler.  (vieux proverbe chinois) On a ensuite fait une petite pause et quand on est retourné sur scène pour quelques reprises, on ne savait pas dans quoi on s’engageait. En effet, Bruno et son nouveau jouet sont venus avec nous, puis Henri a remplacé David à la batterie, puis Jean-Luc a pris la place de Yann pendant qu’on continuait à brailler avec Gob. Au total, ça a duré de minuit à 4 heures du mat’ sans arrêt et on a joué, dans le désordre : les Clash, Chaussettes Noires, Eddy Mitchell, Wampas, Reich Orgasm, Trotskids, Lio, Téléphone, Police, Eddy Cochran, Elvis Presley, Carl Perkins, Vince Taylor, Ramones, Supersuckers, Cure, Sonics, OTH, Parabellum, Garage Lopez, , Oberkampf, Infraktion, Johnny Halliday, Nancy Sinatra, Rolling Stones, LSD et j’en oublie sûrement. A la fin, il n’y avait plus que la patronne pour nous supporter à coup de tournées gratuites, les autres étant partis ou somnolents dans un coin du bar. Bref, on a passé une bonne soirée entre nous, on a pas dérangé grand monde et surtout on est prêt à remettre ça le plus vite possible, alors si vous aussi vous avez une Marmite dans laquelle on peut faire du rock n’ roll jusqu’à pas d’heure, appelez-nous, on signe quand vous voulez ! Et le lendemain … tout va bien !!!

Extrait du site Brigitte Bop

23/09/00 – Chewbacca All Stars, Toxic Waste, Brigitte Bop

Centre d’Art Content – Mehun sur Yèvre (18)

Il y avait longtemps qu’on avait pas fait venir des groupes pour les faire jouer dans des plans galères. Ce week-end, on a fait revenir les sympathiques Toxic Waste dans le Berry plus de 2 ans après notre festival « Week-end Sauvage et Boueux ». Cette fois-ci ça se passe à l’abri et ça tombe bien parce qu’il fait super beau. La salle, le Centre d’Art Content, est un lieu d’expression artistique bien sympa est la taille est parfaite. La sono est gérée comme d’hab’ par nos potes de l’Eko n’ Ko et les Chubacca remplace au poignet levé les Dare Dare Devil dont le guitariste s’est cassé le sien (de poignet). Bref, tout s’annonçait bien sauf que finalement, seule une petit cinquantaine de personnes ont daigné se déplacer, et encore, elles venaient pour la plupart des alentours de Gien, où s’était tenu 2 semaines avant le festival organisé par les Lombricor. Heureusement ! D’ailleurs, merci à tous ceux qui se sont déplacer. L’ambiance était donc détendue et bon enfant. Les Chubacca ont commencé ce concert avec brio. Pour vous situer un peu, les Chubacca, ce sont les anciens Djahn Darq Orgasm qui ont viré leur chanteur et qui font du rythm n’ blues, de la soul, du garage, du surf, du ska, bref de la musique qui vous fait remuer les pieds et claquer des doigts en disant : « Waouh baby ! Yeah ! Wap do wap » , si vous voyez ce que je veux dire. En gros, les Chubacca, c’est vraiment un super groupe de rock n’ roll et si vous n’êtes pas convaincu, sachez que ça a plu à Jean-Luc Lopez, qui est plutôt du genre refractaire à toute musique qui n’est pas jouée par un gars qui s’appelle Brian Setzer. Ce fût ensuite le tour des Toxic Waste dont le set a ravi les organisateurs (c’est à dire nous) mais n’a malheureusement pas accroché le public. Manque de communication, peut-être. Dommage en tout cas car le set était énergique à souhait. On a fini par aller jouer aussi, malgré l’état de délabrement avancé de Yann qui a eu du mal à trouver ses cases et ses cordes sur la plupart des morceaux. On s’est bien amusé quand même. On a d’ailleurs encore franchi un pas dans la connerie en profitant d’un trou dans le plafond de la salle qui communiquait ainsi avec le bar situé au 1er étage pour y faire descendre une guitare attachée par une corde, telle un don du Dieu Rock n’ Roll. On s’est achevé sur une série de faux départs et de reprises. Il a ensuite fallu viré tout le monde avant d’aller se coucher dans une petite maison en plein Berry où on a eu la joie, avec Gob de dormir avec Blutch (DDD et Chubacca) couché à nos pied. Ce type a fait 2 fois plus d’albums que nous, alors il n’y a pas de petit plaisir. Le lendemain, les Chubacca nous ont interviewé façon Laurent Boyer et ont filmé ça sur une petite caméra. Le résultat est bien sûr suffisamment stupide et sans intérêt, donc on le met sur le site dès qu’on le récupère. Finalement, on est rentré se faire chier à Orléans … jusqu’au prochain concert.

09/09/00 – Sugarkane, Défense d’Afficher, Brigitte Bop

Couleurs Café – Fleury les Aubrais (45)

Premier concert de la rentrée, en pleine grève sans essence (qui n’a pas pour objectif de protéger l’environnement comme on pourrait le croire, mais au contraire pour le détruire moins cher), ça tombe bien, on joue à domicile, comme disent les millionnaires en short. On rejoint Gob dans la salle avec une bonne heure de retard et pour une fois, c’est Charles qui essayait de nous speeder, sans résultat. Yann et David arrive quant à eux encore une heure plus tard. On a quant même le temps de faire une petite balance et donc de changer tout le matos qui était prêt pour le 1er groupe. On s’en fout, c’est nous la tête d’affiche alors on fait ce qu’on veut, ha ha !.Une fois cette tâche ingrate effectuée (il faudra vraiment penser à trouver des mecs pour faire les balances à notre place) on se restaure très correctement à la fraîcheur de la nuit avec des jeunes fans copieusement éméchés et quelques orléanais respectables. Les 2 groupes qui nous précèdent sont extrêmement sympathiques et joue bien, mais c’est vraiment pas notre tasse de thé. Trop de notes pour nous, on ne comprend pas. Finalement, c’est notre tour et on se demande ce qu’on va faire car le public est assez jeune et très orléanais, donc c’est pas gagné pour le punk-rock. On attaque donc comme des débiles mais rapidement, la chaleur aidant, on arrête d’enchaîner les morceaux et on fait des poses et Bastos abreuve tout le monde de bla-bla et raconte connerie sur connerie. Le public est bien réceptif et l’ambiance est agréable. La chorégraphie de notre nouveau morceau instrumental remporte même un succès mérité. On arrive quand même à jouer (presque) tous nos morceaux et on arrête sur un « Bonsoir, c’était Guignol à Orléans » de circonstance. Pour un concert de rentrée, c’était bien.

Extrait du site Brigitte Bop

08/07/00 – Brigitte Bop, Dare Dare Devil

Bokal Muzik – Orléans (45)

Bon, on vous déjà décrit la situation d’Orléans au niveau sique, en gros, pas grand chose. Mais les choses bougent un peu grâce notamment aux gens du Bokal musik qui organisent régulièrement des petits concerts-apéro-merguez (18 – 22 heures) dans une bonne ambiance fêtedelhumaesque et dans une cour d’école . Ce jour-là, 150 personnes étaient présentes malgré un festival gratuit pour les djeunes parrainé par la Mairie au même moment. On est donc content qu’un concert DDD/B Bop regroupe autant de monde dans ces conditions, d’autant que certains sont même venus de l’Orne pour l’occasion (on les salue bien une fois de plus d’ailleurs !). Vu l’arrivée tardive de certains membres d’un des 2 groupes que nous ne citerons pas, en particulier celui qui emmenait tout le matos, la fin d’après-midi a plus donné lieu à des discussions entre gens de bonne compagnie (Eko n’ ko, Trauma, Excités …) qu’aux traditionnelles balances. Finalement, les DDD sont montés sur scène pour nous balancer les vieux tubes et encore plein de nouvelles chansons. Contrairement au petit Saïd qui était excité comme une puce (mais aussi très très mal coiffé) l’ami Blutch était en petite forme et n’a pas réussi à se lâcher comme il l’avait fait la dernière fois qu’on avait joué ensemble. Il faut dire qu’il était 19 heures et que son taux d’alcoolémie l’aurait autorisé à prendre le volant (sauf qu’il n’a pas son permis, mais ça c’est une autre histoire !). Ils nous ont quand même fait un bon concert et le public a apprécié. Pour notre part, on s’est bien amusé. On a attaqué avec un nouveau morceau (Sans retour ni consigne) et le public, bien chauffé par les DDD, a tout de suite répondu présent. C’était parti pour une bonne heure de pogo. On a eu le bon goût de jouer Julien Lepers et ça a été un festival de cul à l’air puisqu’un jeune fan qui n’attendait que ça s’est exhibé le postérieur, devançant d’une courte distance l’ami Zéric qui du coup a décidé, avec une certaine réussite, de déshabiller Gob, Charles et Yann. Seul Bastos, qui réserve son physique de rêve à sa chère et tendre épouse a décliné l’invitation. On a aussi balancé un autre nouveau morceau, et attention, pas des moindres puisque, grande première mondiale pour un groupe à textes comme nous, il s’agit d’un instrumental qui est surtout prétexte à un jeu de scène situé entre Les Chats Sauvages et Status Quo et lors duquel Gob se prend pour un guitare-hero. On s’est fini comme d’hab’ sur du rock n’ roll et Bastos a battu Blutch (« haut la main » aux dires du public) au jeu du chanteur le plus branleur de la soirée. C’est après 2 bonnes heures de glandouillage post-concert qu’on s’est tous retrouvé chez Bastos pour bouffer des pâtes et regardant des vidéos punks offertes par Richard l’Excité et K’role. Et maintenant, vacances!!!

12/05/00 – Brigitte Bop, Dare Dare Devil

Bar La Boucherie – Bourges (18)

C’est avec notre heure et demi de retard habituelle que nous rejoignons nos amis (et oui) les Dare Dare à Bourges, au moment où ils commençaient juste à s’inquiéter, affalés à la terrasse de la Boucherie, petit bar de twisters berrichons, sous le soleil du Berry. A peine le temps de se saluer et Yann arrive avec le matos qu’on décharge en choeur et qu’on installe dans la cave du bar. Une fois cette tâche ingrate accomplie, on se raconte des blagues, on boit des bières et on mange un coq au vin, la routine quoi. Et puis ça y est, il y a une vingtaine de clients donc il faut y aller. Cette soirée étant inscrite sous le signe du rock n’ roll, Bastos arbore sa tenue de Dick Rivière : noir et léopard, un look à faire rougir le premier Garage Lopez venu. Les morceaux s’enchaînent et la sueur est au rendez-vous. Tout le monde bouge, saute, trépigne comme quand on était jeune, le tout devant un public enjoué bien que peu nombreux et visiblement peu habitué au twist n’ punk. On se termine comme il se doit sur un Summertime Blues wampassien et un B Bop a lula rural (je sais, ça ne veux rien dire mais ça sonne bien !). Place aux Dare Dare Devil qui nous balance avec rage les tubes de leur dernier album pendant que Yann et Charles embêtent Saïd en lui crachant de la bière sur la tronche pendant qu’il joue. En gros, on s’amuse entre nous car les rockers berrichons préfèrent squatter le bar, le plus loin possible de l’ampli de Beûn. La fin du set fût apocalyptique : Gégé debout sur son siège, Beûn jouant au foot avec sa gratte pendant que Blutch exhibait ses poils aux derniers survivants du public. Les Dare Dare nous ont offert un super show et on les en remercie. On est ensuite aller se finir à Marmignole (sorte de taverne ouverte toute la nuit et fréquentée par les derniers soiffards et quelques putes dans laquelle Yann aime à s’endormir sur les coups de 5 H du mat’) à la bière-frites et on écrasé les DDD au bras de fer. Une bonne soirée quoi.

Extrait du site Brigitte Bop

08/05/00 – Art. 64, Blanao, Back Stab, Brigitte Bop

+ Salle des Fêtes au 33, rue B Million à Saint Jean de la Ruelle (45)

Ce soir c’est cool, on joue à domicile, comme diraient tous les feignants qui ont préféré boire des bières chez eux en matant la finale de la \ »Coupe de France des clubs qui ont réussi a battre d’autres clubs et même des fois des meilleurs qu’eux\ » que de venir au concert. En effet, Saint Jean de la Ruelle est une commune socialo bon teint de la banlieue d’Orléans qui a au moins le mérite de disposer d’une salle de taille raisonnable pour le rock n’ roll. Ce week-end donc, chez nous, c’étaient les fêtes de Jeanne d’Arc (illumination de la cathédrale, feu d’artifice et défilé de scouts, bidasses et autres greluche à cheval), le genre de week-end qu’on choisit d’habitude pour se barrer loin, genre Rennes pour aller voir Zeke. Mais depuis quelques années, \ »une bande de gauchistes\ » (dixit France 3 régional) a décidé d’organiser des contre-fêtes ou fête du mouvement social pour échapper à toutes ces beauferies avec concert le 1er soir et stands, rencontres, débats et pleins de spectacles le 2ème jour. Bref une excellente initiative à laquelle on s’est associé avec plaisir. On s’est donc retrouvé à la salle vers 18h avec le gars Jean-Paul \ »de mes deux\ » alias Brise-feuille, toujours prêt à massacrer quelques tympans. Après une balance aussi rapide qu’efficace vues les qualités phoniques de la salle, plus propice aux concours de belote qu’à la machine à pogo, on décide de retourner chez Charles boire des bières et du vin rouge en regardant la 1ère mi-temps du match (Sachez que Gob, non content d’avoir un grand pif et d’être une burne au ping-pong, est aussi fan du FC Nantes depuis 1927). Une fois cette tâche effectuée (22h30), on retourne à la salle en espérant voir un bout de Art. 64 qui devait jouer en 2nd, juste avant nous. Malheureusement, on apprend que Art. 64 vient juste de finir et le groupe de reggae-variétoche qui devait jouer en 1er à fait perdre au moins une heure à toute l’organisation et s’apprête à monter sur scène. Comme à notre habitude, on prend la chose comme des princes et on en profite pour aller bouffer des chips et de la salade de riz. Evidemment, vu le retard, on est obligé de réduire notre set (on avait prévu des percussions, des cuivres, des solos de guitare et de basse à tout-va, des samples, des performances ultra-physiques et une version de 19 minutes de Julien Lepers, tant pis ça sera pour une autre fois). Donc on est monté sur scène, on a gueulé, speedé à donf, sauté partout, Charles a craché de la flotte sur nous, Bastos et Yann ont fait péter la chorégraphie de la mort et on est parti en courant au bout d’1/2 heure de bordel. Somme toute un bon concert malgré le peu de public et un set des plus court !\

Extrait du site Brigitte Bop

19/02/00 – Brigitte Bop, Booby Hatch, DJ Alien

Vierzon (18)

Exceptionnel ! Pour la 2ème fois consécutive, on arrive sur le lieu du concert à 19 h 00 en même temps que Yann, qui avait jusqu’à présent tendance à imiter Mick Jones (du Clash, bande d’ignares) jusque dans ces retards. Ce coup-ci, c’est David qui s’est fait remarquer en arrivant vers 21 h 00, pour un concert annoncé à 20 h 00, c’est pas mal, surtout après une journée de boulot, vous voyez un peu l’état de la bête ! Bref, en l’attendant, on boit des bières et on écoute Stéphane de l’Eko N’ Ko nous raconter son enfance à Brunoy et ses périples en Autriche (Stéphane parle l’autrichien avec un léger accent Wermarcht, c’est un vrai plaisir). On s’enfile aussi un peu de manger végétarien, et hop direction la scène (David est arrivé entre temps, comme on le disait au début). On peine un peu à démarrer sans balance mais la jeunesse vierzonnaise à envie de bouger, alors on y va. La température doit avoisiner les 50 degrés et le taux de CO2 doit approcher les 200 %, donc on en chie comme des boeufs (dans un concert organisé par des végétariens, c’est un comble). On arrive quand même à speeder et à bien s’amuser, et ça tombe bien, c’est le genre de truc communicatif. On se termine avec Song in english et White Riot en rappel. David plie aussitôt sa batterie en rentre immédiatement se coucher à Bouzy. Est-il resté 2 heures ? A priori non. DJ Alien prend la relève pour une petite 1/2 heure de mix. Pas très rigolo dans l’ensemble. Booby Hatch prend la suite. C’est du ska. Nous, on aime pas trop le ska, sûrement parce que c’est à la mode. Le seul intérêt pour nous de jouer avec un groupe de ska, c’est qu’il y a plein de minettes qui dansent dans le public, même quand on joue, et Gob il aime bien ça les petites minettes, surtout, si elle joue au ping-pong. En tout cas le ska de Booby Hatch ne nous a pas transcendé, même s’il faut reconnaître que c’était bien fait, avec une bonne section cuivre. On est donc rentré dormir chez nous bien gentiment et la RN 20, même dans l’autre sens … c’est chiant. Au fait, la prochaine fois, on joue avec les Assoifés, c’est cool, y’ aura des minettes

– 28/01/00 – Brigitte Bop et les Dogs

+ L’Astrolabe, boulevard Jean Jaurès à Orléans (45000)

Pour vous situer un peu le décor, l’Astrolabe, belle salle de musique de jeunes pour les jeunes est ouverte à Orléans depuis mars dernier. Evidemment, depuis cette date, il n’y a plus de concert dans les bars et évidemment, on y avait pas encore joué (pourtant on a déjà fait la 1ère partie de la Ruda Salska, ça prouve bien qu’on est pas des merdes). Bref, cette fois-ci ça y est, grâce à Jostone traffic (tourneur des Nashville Pussy et des New Bomb Turks), on peut enfin venir foutre le bordel dans cette salle. Dès la sortie du boulot, on file à la salle et là miracle, les 3 arrivages de Brigitte Bop débarquent quasiment simultanément devant l’entrée des artistes et à l’heure dite s’il vous plaît ! Le Dieu du Rock n’ roll serait-il avec nous ? La suite des événements nous pousse à penser le contraire. Après une balance-répèt’ efficace et une bonne plâtrée de nouilles (y avait longtemps), on file descendre des binouzes dans les belles loges jusqu’au signal de Jean-Luc Jostone : « Bon les gars, il est 9 heures, faudrait vous bouger l’cul ». Et c’est parti, comme en 40. Reprise de Clash et morceaux persos s’enchaînent sans respirer pendant un quart d’heure, jusqu’à ce que Charles décide de se raccorder et bousille son ampli en se rebranchant. Ni une ni deux, il va piquer l’ampli de Bastos et on reprend en se demandant à chaque morceau si on peut le jouer avec une seule guitare. De toute façon, on a pas le choix et on arrive tant bien que mal à finir le concert entre anarchie et improvisation. Comme dit le proverbe, nul n’est prophète en son pays. Si vous voulez vous faire un idée plus précise de ce concert, vous trouverez tous les morceaux sur ce site en MP3 (rubrique Tout à fond). Pour ce qui est de la suite, certains vieux puristes ont appréciés le set des Dogs mais la plupart du public n’a pas accroché. C’est quand même un groupe mythique et au moins ils ne font pas du ska. Finalement on a profité de l’occasion pour revoir plein de potes qu’on avait pas vu depuis longtemps et on avait pas 3 heures de route pour entrer chez nous. Donc un bon concert.